Endométriose : le CHU de Saint-Etienne participe à l'étude avec les tests salivaires

L'annonce avait été faite par la Ministre de la Santé en février dernier. Des tests salivaires vont être mis en place pour favoriser le diagnostic de l'endométriose chez certaines femmes, alors qu'il faut aujourd'hui en moyenne 7 ans pour poser le fameux diagnostic. Catherine Vautrin avait indiqué que cela se fera via une étude clinique. 

Justement, le CHU de Saint-Etienne annonce participer à l'étude nationale. Elle sera menée dans 80 centres en France.

Concrètement, cette étude s'adresse à des patientes âgées de 18 à 43 ans, consultant pour une suspicion d'endométriose et présentant une imagerie ne révélant pas de signes évidents de la maladie, malgré des symptômes évocateurs. 

Avant le test, la patiente doit éviter de manger, boire, fumer, se brosser les dents ou appliquer du rouge à lèvres dans les 30 min avant de le réaliser. Il suffit ensuite de frotter à l'intérieur des joues et de la langue avec un écouvillon. L'échantillon est ensuite envoyé pour analyse. Le résultat lui est communiqué par courrier. 

En revanche, pour participer à cette étude, il faudra avoir été recommandée par un médecin dans le cadre d'une "consultation endométriose" nous précise le CHU. 

On le rappelle, l'endométriose touche 1 femme sur 10 en France.