Saint-Étienne : une entrevue de 2 heures entre les commerçants et la municipalité

Publié : 24 mars 2025 à 17h10 par Amandine Rousset

commerces centre-ville saint-étienne
de nombreux locaux commerciaux sont vacants au centre-ville de Saint-Étienne
Crédit : Activ Radio

Ils devraient se retrouver à l’Hôtel de Ville à 14h30 pour évoquer la situation inquiétante du commerce du centre-ville stéphanois. Parmi les principales revendications, rallumer l’éclairage public après minuit pour améliorer la sécurité des clients.

Mise à jour à 17 h 05 : Les échanges entre les parties ont duré un peu plus de 2 heures. Une représentante des commerçants nous indique que le dialogue a été "satisfaisant". Les commerçants ne mettront pas en place d'actions revendicatives.

 

Une dizaine de commerçants stéphanois vont rencontrer Pascale Lacour, adjointe au commerce à la Ville de Saint-Étienne, ce lundi à 14h30. Ils se réunissent pour évoquer la situation du centre-ville et trouver des solutions. Leurs revendications portent sur trois grands axes : la sécurité, l’animation et le stationnement.

"On souhaite que les lumières soient rallumées au centre-ville après minuit. Pour nous, c’est une aberration de les éteindre, c’est un vrai sentiment d’insécurité qui est partagé par tous, pas seulement par les commerçants et les clients. C’est très compliqué de se déplacer aujourd’hui après minuit à Saint-Étienne dans les rues annexes, notamment quand on est une femme. On aimerait aussi plus de passage de police, en patrouille à pied. On a besoin de les voir, c’est sécurisant et rassurant. Pour ce qui est du stationnement, c’est un réel problème pour ceux qui habitent à Saint-Étienne ou ceux qui se rendent au centre-ville. Les parkings Antonin Moine et Chavanelle sont actuellement en travaux, ce qui réduit drastiquement le nombre de places disponibles. Pour ce qui est du reste des places tout est diffcilement atteignable les prix sont prohibitifs. Si les clients ne viennent pas, les commerces ne fonctionnent pas. C’est le b.a.-ba. Du côté de l’animation, on a besoin de redynamiser le centre-ville, de donner envie aux gens de franchir la porte du centre", détaille Carole Pelletier, la commerçante du Lo’Beau bar.

Son mari, Laurent Pelletier, avait posté un message sur Facebook, au milieu du mois de mars, pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation. Il y a quelques mois, c’est la CCI qui avait émis des inquiétudes. Ces derniers temps, de nombreuses boutiques ont baissé le rideau : les Halles Mazerat, Minelli, le Marry’s Coffe, la Fleur au Fusil ou encore les Simones. A la suite du message sur les réseaux sociaux, un collectif s’est créé. "Au départ c’était un simple ras-le-bol qui était exprimé. Puis, il a reçu un écho inattendu de la part de tout le secteur stéphanois."

Aucune action n’est prévue en amont de la réunion, mais selon les discussions, cela pourrait avoir lieu dans les prochains jours. "Quelle que soit la façon de se faire entendre, on le fera. On a décidé d’agir."

Contactée, la Ville n’a pas souhaité répondre à notre sollicitation.


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