Un accord signé pour revitaliser les territoires du Mont du Pilat
Publié : 21 décembre 2022 à 8h20 par Nicolas Georgeault
Ce mardi un accord a été signé qui s’inscrit dans le plan Petites Villes de demain entre Saint-Genest-Malifaux, Bourg-Argental, l’intercommunalité de communes et l’Etat.
L’aboutissement d’un an de travail
En octobre 2020, Jean Castex, alors Premier Ministre, lance un programme d’action nommé Petites villes de demain (programme qui appartient au Plan de Relance économique post-Covid). Le gouvernement table sur un budget de trois milliards d’euros et un programme sur six ans. Au total, 1 600 petites villes sont concernées. Le but est de les revitaliser, autrement dit créer des projets qui doivent permettre de faire vivre ces villes de moins de 20 000 habitants.
En décembre 2020, dix-sept communes de la Loire rattachées à sept intercommunalités de communes intègrent le programme Petite Ville de Demain dont Saint-Genest-Malifaux et Bourg-Argental. Après un an de travail des propositions sont faites « même si un certain nombre de projets étaient déjà dans les cartons » précise Stéphane Heyraud, le président de la Communauté de communes des Monts du Pilat et maire de Bourg-Argental.
Plus de chances d’être financés
L’accord signé entre dans le cadre des Opérations de revitalisation de territoire (le but est de faciliter des travaux dans les centres-villes de petites communes) dont la participation au programme Petites Villes de Demain permet l’accélération. « Nous accorderons une priorité à ceux qui ont contractualisé avec l’Etat » précise Catherine Séguin. Il faut toutefois préciser qu’aucun projet n’a été concrètement réalisé et qu’aucun financement n’a été attribué pour le moment.
L’Etat n’a pas de budget dédié pour financer ces communes mais « propose toute une série d’aménagements et d’aides de nature juridique » destinés à faciliter le projet explique Catherine Seguin. Cela peut être « des outils de mise en demeure des propriétaires pour que les habitations soient remises sur le marché » illustre Michel Poiret, chef de la mission territoriale à la direction départementale des territoires de la Loire qui ajoute que « c’est une boîte à outil dans laquelle on va aller piocher en fonction des besoins du territoire. »
Quels projets ?
Vingt-deux projets ont été listés et pour chaque projet, une description concrète de l’action ainsi que des besoins financiers sont listés. Par exemple, pour la rénovation de l’îlot Guyotat à Bourg-Argental, la commune a besoin de près de 700 000 euros. Sur cet exemple le projet est à Bourg-Argental, mais le but c'est qu'il améliore la vie des villes et villages autour également : « l’ensemble de ces dispositions répondent à des problématiques très particulières à chacune de ces communes qui en même temps dépassent largement les territoires de ces deux communes » explique Catherine Séguin.
Plus généralement le but derrière est de revitaliser les villes. Avec cet exemple de l’îlot Guyotat l’idée est de "réinvestir le cœur du bourg pour permettre une meilleure qualité de vie". En bref, que ces petites villes continuent d’être des lieux de vies.