Total Energies : La CGT n'appelle pas à lever la grève
Publié : 12 octobre 2022 à 16h44 par Clara Giannitelli
La CGT n'appelle pas à la levée de la grève. En cause, la direction de Total Énergies a reçu, ce mercredi 12 octobre, une délégation de la CGT. Pour parler de la situation du raffinage en France et la levée des blocages.
La CGT n’appelle pas à lever la grève chez TotalEnergies, a déclaré ce mercredi 12 octobre, Thierry Defresne, représentant de la confédération syndicale, à l’issue d’une rencontre avec la direction du groupe, selon l’agence Reuters.
"La direction a précisé ce qu'elle attendait de nous. Elle ne parle plus de levée de la grève, mais simplement d'une reprise des livraisons de produits, c'est-à-dire qu'elle accepte que les raffineries restent à l'arrêt dans un premier temps, mais ce qu'elle cherche, c'est que les livraisons au départ des raffineries dans les stocks internes des raffineries, puissent être libérées par pipe, par camion, par train, que toutes les livraisons reprennent avant même le redémarrage des installations", a détaillé Thierry Defresne, secrétaire général CGT du comité européen TotalEnergies. Ces propositions seront présentées "aux grévistes dès ce soir".
Le secrétaire général CGT du comité européen de TotalEnergies, Thierry Defresne, a indiqué ce mercredi 12 octobre qu'à l'issue des rencontres entre la direction et les différents syndicats, la CGT " organisera une réunion intersyndicale entre les organisations représentatives pour discuter de la manière dont on peut continuer ces échanges". aux alentours de 17 heures.
Le syndicat FO rejoint la CGT
Le syndicat Force ouvrière a annoncé, ce mercredi 12 octobre, qu’il rejoignait le mouvement de grève pour les salaires lancé par la CGT chez Total Energies.
« Les syndicats FO de Donges (Loire-Atlantique), Feyzin (Rhône), Normandie (Seine-Maritime), La Mède (Bouches-du-Rhône), Grandpuits/Gargenville (Seine-et-Marne), Flandres (Nord) ont tous rejoint la grève légitime engagée depuis le 27 septembre 2022 », indique Force ouvrière dans un communiqué.
L’organisation syndicale déplore notamment la décision du gouvernement de procéder à des réquisitions de grévistes au cas où le mouvement se poursuivrait, et la communication du groupe qui « lâche ses salariés à la vindicte populaire en les faisant passer pour des nantis ». FO dénonce également l’absence « d’un dialogue social digne de ce nom » dans l’entreprise.