Saint-Étienne : un réseau de trafic de stupéfiants démantelé

C’est une enquête de plusieurs mois qui a permis de démanteler un réseau de trafic de stupéfiants sur Saint-Étienne. En juillet dernier, la brigade anticriminelle interpelle des dealeurs, à deux reprises, sur le quartier de Monthieu. Les trafiquants avaient sur eux des produits stupéfiants, ainsi que des milliers d’euros en petites coupures explique Marine Naudin, cheffe du service interdépartemental de police judiciaire de la Loire. A la suite de ces arrestations, les enquêteurs se saisissent de l’affaire. "L’objectif était de travailler sur le réseau qui alimentait ce point de deal et d’identifier les gérants, les distributeurs, vendeurs et livreurs de ce trafic sur le bassin stéphanois." Après plusieurs mois d’enquête, les forces de l’ordre ont interpellé 8 individus, soupçonnés d’être à la tête du réseau.

Certains suspects ont 17 ans

Le 8 octobre dernier, ce sont donc 55 policiers qui se sont mobilisés afin d’aller appréhender les suspects à leur domicile. Tous des hommes, âgés entre 17 et une vingtaine d’années. Ils sont,  pour la plupart, Stéphanois. Deux d’entre eux sont incarcérés et les autres sont placés sous contrôle judiciaire. Au total, 83 000 euros ont été saisis. L’enquête est toujours en cours.

Au-delà de cette interpellation, le trafic de stupéfiants est implanté sur l’ensemble du territoire ligérien.

"C’est un phénomène qu’on constate sur le secteur stéphanois, la vallée du Gier, de l’Ondaine où en effet les dealers et les trafiquants savent qu’il y a une clientèle. Et maintenant ils sont en capacité d’organiser des réseaux en menant de fronts des points de deal de terrain où ils vont pouvoir approvisionner les clients qui se déplacent et le phénomène de "Uber Shit", avec un autre type de clientèle qui se déplace moins et opte pour une option moins risquée qui est de se faire livrer."

On le rappelle, plusieurs interpellations ont eu lieu en lien avec le trafic de stupéfiants dans la Loire.Un homme du Chambon-Feugerolles a été condamné pour trafic de drogue. Du cannabis ou encore de la cocaïne avaient été retrouvés à son domicile pour une valeur marchande estimée à 60 000 euros.