Piqûre de drogue en discothèque : plusieurs cas en Auvergne-Rhône-Alpes
Publié : 21 avril 2022 à 17h40 par Léa Dusson
C'est un phénomène qui prend de l'ampleur depuis plusieurs mois. Des clients d'établissements de nuit racontent avoir été drogués en soirée, après avoir été piqués. 7 plaintes ont été déposées à Grenoble.
Enquêtes en cours
Dans chaque situation, les cas se ressemblent : une sensation de piqûre, puis de malaise et parfois des pertes de mémoire. 7 plaintes ont été déposées en Isère sur la région grenobloise, ainsi qu'une dizaine dans le sud, à Béziers. D'autres témoignages ont aussi été recueillis à Nantes où 17 plaintes ont été déposées, Caen et Rennes.
Une enquête a été ouverte ce mercredi par le parquet de Grenoble, pour "administration de substance nuisible". Une enquête a également été ouverte du côté de Béziers.
Des recherches rendues difficiles à cause de la particularité du GHB ( la "drogue du violeur"), puisque quelques heures après son administration, ce produit n'est plus décelable dans le corps de la victime.
Le procureur de Béziers a notamment lancé un appel aux victimes, afin qu'elles se signalent auprès des services de police et gendarmerie.
Les parquets de Béziers et Grenoble demandent également aux potentielles victimes de réaliser des examens au plus tôt pour pouvoir détecter des traces de GHB. Des prélèvements de sang doivent être réalisés au maximum 8 heures après l'injection, et 12 heures pour des prélèvements d'urine.
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