Mobilisation timide, mais toujours autant remontée, à Roanne à l'appel de la CGT et FO
Publié : 28 juin 2018 à 18h49 par Anthony Verpillon
Ils n'étaient que 200 réunis ce jeudi matin vers 11h, devant la sous-préfecture de Roanne. Le rendez-vous avait été donné dès 10h30 par la CGT et FO pour rejeter la politique gouvernementale, en matière d'emploi notamment.
Et parmi les manifestants, on retrouvait de nombreux cheminots, des représentants de la fonction territoriale, des hospitaliers, mais aussi la pénitentiaire. Et les slogans allaient bon train contre les réformes voulues par Emmanuel Macron, au son de chansons défiants l'autorité présidentielle. Avant même le départ du cortège, des assiettes en cartons reliées par un fil, étaient accrochées sur la grille de la sous-préfecture, fustigeant la porcelaine du service présidentielle, face aux "miettes laissées au peuple". Car les revendications étaient clairement adressées contre l'action du gouvernement et celle du président de la République. Le discours du secrétaire générale de l'Union Locale de FO était, ainsi, intitulé "Manu redescend", en hommage au célèbre sketch des Inconnus.
Par ailleurs, les cheminots présents, réaffirmaient leur volonté de poursuivre la grève les 6 et 7 juillet prochains, alors même que le calendrier des grèves perlées, arrivait à échéance ce jeudi.
La colère est partagée par tous les secteurs d'activité présents ce matin, indiquant tous que malgré les négociations entamées après chaque mouvements sociaux, rien ne changeait dans les faits. Les différents représentants ont tous promis une rentrée assez chargée sur le front social.
La fonction publique largement représentée
Et parmi les manifestants, on retrouvait de nombreux cheminots, des représentants de la fonction territoriale, des hospitaliers, mais aussi la pénitentiaire. Et les slogans allaient bon train contre les réformes voulues par Emmanuel Macron, au son de chansons défiants l'autorité présidentielle. Avant même le départ du cortège, des assiettes en cartons reliées par un fil, étaient accrochées sur la grille de la sous-préfecture, fustigeant la porcelaine du service présidentielle, face aux "miettes laissées au peuple". Car les revendications étaient clairement adressées contre l'action du gouvernement et celle du président de la République. Le discours du secrétaire générale de l'Union Locale de FO était, ainsi, intitulé "Manu redescend", en hommage au célèbre sketch des Inconnus.
Par ailleurs, les cheminots présents, réaffirmaient leur volonté de poursuivre la grève les 6 et 7 juillet prochains, alors même que le calendrier des grèves perlées, arrivait à échéance ce jeudi.
La colère est partagée par tous les secteurs d'activité présents ce matin, indiquant tous que malgré les négociations entamées après chaque mouvements sociaux, rien ne changeait dans les faits. Les différents représentants ont tous promis une rentrée assez chargée sur le front social.