Loire Offset Titoulet : les 133 salariés convoqués ce lundi en vue de leur licenciement
Publié : 7 avril 2019 à 23h21 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Les 133 salariés de l'imprimerie Loire Offset Titoulet, de La Talaudière, sont convoqués lundi matin à leur entreprise, dont l'activité est définitivement stoppée, pour l'ouverture d'une procédure collective de licenciements économiques. La séance d'information du matin sera suivie, l'après-midi, d'entretiens individuels pour les 14 salariés protégés qui seront licenciés dans un deuxième temps.
Une partie du personnel est entrée ce week-end dans la cinquième semaine de blocage et d'occupation de l'entreprise en liquidation pour tenter d'obtenir desprimes supra-légales, à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFDT.
Le tribunal de commerce de Saint-Etienne a quant à lui ordonné la « mise sous scellé de la principale rotative de l'entreprise et du stock de papier », selon une représentante des salariés qui occupent le site nuit et jour.
Michèle Vadon nous indique que le Comité social et économique (CSE) de Loire Offset Titoulet, dont elle est la secrétaire, va « faire appel de la décision de cessation définitive d'activité rendue le 20 mars par le tribunal (de commerce), pour plusieurs manquements à la procédure constitutifs d'un délit d'entrave vis-à-vis des Instances représentatives du personnel (IRP), comme l'a constaté la Direccte ».
« Lorsqu'on était en redressement judiciaire, nos actionnaires ont refusé une offre de reprise du groupe Pollina (ndlr : un des leaders français du secteur), préférant présenter un plan de continuation qui n'était pas viable, avec un chiffre d'affaires en recul permanent », déplore de son côté un autre gréviste.
Le site toujours bloqué et occupé
Une partie du personnel est entrée ce week-end dans la cinquième semaine de blocage et d'occupation de l'entreprise en liquidation pour tenter d'obtenir desprimes supra-légales, à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFDT.
Le tribunal de commerce de Saint-Etienne a quant à lui ordonné la « mise sous scellé de la principale rotative de l'entreprise et du stock de papier », selon une représentante des salariés qui occupent le site nuit et jour.
Michèle Vadon nous indique que le Comité social et économique (CSE) de Loire Offset Titoulet, dont elle est la secrétaire, va « faire appel de la décision de cessation définitive d'activité rendue le 20 mars par le tribunal (de commerce), pour plusieurs manquements à la procédure constitutifs d'un délit d'entrave vis-à-vis des Instances représentatives du personnel (IRP), comme l'a constaté la Direccte ».
« Lorsqu'on était en redressement judiciaire, nos actionnaires ont refusé une offre de reprise du groupe Pollina (ndlr : un des leaders français du secteur), préférant présenter un plan de continuation qui n'était pas viable, avec un chiffre d'affaires en recul permanent », déplore de son côté un autre gréviste.