Les pompiers humanitaires français de retour après leur mission dans les Caraïbes
Publié : 17 juillet 2024 à 7h21 par Amandine Rousset
Pendant 10 jours ils sont venus en aide à la population d’Union Island, une des îles de Saint-Vincent et les Grenadines, après le passage de l’ouragan Béryl.
"C’était la première équipe internationale sur place. Il faut imaginer qu’ils se posent avec un avion sur une île qui fait environ 5 kilomètres par 3 environ et qui est complètement dévastée par les vents à plus de 240 km/h. Donc une population qui se retrouve sans abris, désorientée. Il y avait peu de blessé donc notre équipe n’a pas travaillé sur le secours à la personne mais plus sur l’approvisionnement." Jérôme Giron est le président et fondateur des Pompiers Humanitaires Français, implantés à Saint-Etienne, il explique que 6 PHF se sont rendus à Union Island. Cette île au large des Caraïbes, cette île de Saint-Vincent et les Grenadines qui a connu de sévères dégâts à la suite du passage de l’ouragan Béryl. Une mission "d’hyper urgence".
Après une dizaine de jours passés sur le terrain, l’équipe est rentrée en France ce lundi 15 juillet au soir.
"Les premières journées sont des journées où il faut essayer de comprendre ce qu’il s’est passé, de s’installer. De façon très concrète, ils ont réussi à s’installer dans un bâtiment public, refaire la charpente, remettre les portes et les fenêtres, pour avoir un endroit où se mettre à l’abris. Il est aussi important de trouver des vivres, de se mettre de suite en relation avec les autorités locales, faire le tour de la zone et essayer de comprendre quelles sont les priorités. Et ensuite il faut mettre en place des chantiers, réhabiliter des structures, des toitures, etc. La journée type est : préparer le chantier, travailler sur une maison et protéger les populations."
Les pompiers humanitaires français ne sont pas arrivés à Union Island les mains vides. Ils se sont munis d’un minimum de vivres, de quoi tenir au moins 72 heures, et d’un peu de matériel. Le plus gros de leur mission était de préparer le terrain pour l’arrivée des organisations internationales, comme l’ONU.
Direction maintenant l’Ukraine, le Maroc ou encore la Mauritanie, mais cette fois sans mission "d’hyper urgence".