Le dossier de la rédac : une charte pour développer les marchés stéphanois
Publié : 6 septembre 2018 à 9h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Carnot, Jacquard, Bellevue : on compte 52 marchés par semaine à Saint-Etienne et pour qu'ils perdurent dans le temps, la municipalité vient de signer une charte .
Après la création d'un comité consultatif en novembre dernier, cette charte est une nouvelle étape. L'idée étant de faciliter les relations entre la Ville et les forains mais aussi de définir certaines règles, de veiller à la qualité des étals et des commerçants. Des problèmes, il y en a selon Gilbert Bruyas qui fait les marchés depuis 40 ans dans la capitale ligérienne : "l'été tout va bien mais l'hiver, c'est la désertification aussi bien du côté des clients que des commerçants..." Les habitant sont de plus en plus attirés par les produits frais et de saison mais il manque des producteurs locaux : "ils ne peuvent pas être dans les champs, cultiver et être aussi sur les marchés ! Ils en font un ou deux par semaine, pas plus".
A l'ère du tout numérique, la présidente de la fédération nationale des marchés de France Monique Rubin identifie les "ennemis" : "le rouleau compresseur de la grande distribution a fait des dégâts dès les années 70 ! Mais on a su résister". Elle reste optimiste : "les clients ont besoin de toucher, goûter, sentir... L'échange, le contact et la convivialité sont uniques ! Nous sommes un lien social très important". Le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau évoque de son côté un patrimoine économique et culturel indispensable à nos villes.
Il manque des producteurs locaux
Après la création d'un comité consultatif en novembre dernier, cette charte est une nouvelle étape. L'idée étant de faciliter les relations entre la Ville et les forains mais aussi de définir certaines règles, de veiller à la qualité des étals et des commerçants. Des problèmes, il y en a selon Gilbert Bruyas qui fait les marchés depuis 40 ans dans la capitale ligérienne : "l'été tout va bien mais l'hiver, c'est la désertification aussi bien du côté des clients que des commerçants..." Les habitant sont de plus en plus attirés par les produits frais et de saison mais il manque des producteurs locaux : "ils ne peuvent pas être dans les champs, cultiver et être aussi sur les marchés ! Ils en font un ou deux par semaine, pas plus".
L'e-commerce et la grande distribution : les ennemis
A l'ère du tout numérique, la présidente de la fédération nationale des marchés de France Monique Rubin identifie les "ennemis" : "le rouleau compresseur de la grande distribution a fait des dégâts dès les années 70 ! Mais on a su résister". Elle reste optimiste : "les clients ont besoin de toucher, goûter, sentir... L'échange, le contact et la convivialité sont uniques ! Nous sommes un lien social très important". Le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau évoque de son côté un patrimoine économique et culturel indispensable à nos villes.