Incendie de la mairie de Rive-de-Gier : un an de prison ferme pour les jeunes retrouvés

Mise à jour ce 20 octobre : D'après nos confrères du Progrès, les trois prévenus ont été condamnés ce vendredi à un an de prison ferme. Le quotidien précise que les juges ont aménagé la peine "sous la forme d’une détention à domicile avec bracelet électronique".

Elles étaient entrées par effraction dans la mairie de Rive-de-Gier. Plusieurs personnes identifiées dans les faits qui se sont produits dans la nuit du 30 juin au 1er juillet dernier. La mairie avait essuyé un début d'incendie lors des émeutes après la mort de Nahel. Plusieurs personnes ont également été vues en train d'entrer dans un local voisin de la police muncipale et là aussi incendié. 

Une première personne a été interpellée la nuit suivante, soupçonnée de participer à un groupement en vue de commettre des violences. L'analyse du téléphone du jeune homme de 18 ans permettait d'attester de sa présence lors des faits dans la mairie. 

Un "effet de groupe"

Lors de sa garde à vue, il met en cause 3 autres personnes impliquées dans les faits : deux majeurs et un mineur de 17 ans. L'un des suspects nie les faits reprochés. Les autres suspects justifient leurs actes par l"effet de groupe".

Les 3 personnes majeures ont été placées sous contrôle judiciaire dans l'attente de leur procès le 28 septembre prochain. Ils encourent 10 ans de prison. Le mineur également sous contrôle judiciaire lui sera jugé le 29 novembre prochain. 

La maire, Vincent Bony, a réagi a cette annonce : "Je me félicite de la rapidité de l’enquête, qui aboutit à un résultat incontestable en moins de 3 mois, déclare Vincent Bony, maire de Rive-de-Gier. C'est le fruit de la coopération engagée entre la municipalité, la Justice et la Police. La Ville se portera bien évidemment partie civile. Je souhaite que la Justice soit pleinement rendue dans cette triste et grave affaire. La violence ne résout rien mais aggrave tout"