Féminisation, maraîchage : l'agriculture ligérienne à l'heure des nouveaux défis

On en parle moins cet été mais les 3.500 agriculteurs ligériens souffrent toujours énormément. Non pas de la sécheresse comme l’an dernier mais de la crise internationale… Ils ont rencontré d’ailleurs le Préfet de la Loire, Evance Richard début août, pour lui faire part des principales préoccupations du département à savoir la chute du prix du lait et de la viande ou les problèmes d'irrigation pour les maraîchers.

Côté bonnes nouvelles, le métier d'agriculteur se féminise : 40% de l’ensemble des installations de la région ont été réalisées par des femmes en 2014. Le milieu connaît aussi des défis, comme le renouvellement des générations, Raymond Vial, le président de la chambre d’agriculture de la Loire :

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Pourquoi pas changer de vie et devenir maraîcher ?

C'est le cas de Julien, 43 ans, installé à son compte à Marcilly-le-Châtel, dans la Plaine du Forez, depuis quelques mois. Le Montbrisonnais travaillait auparavant sur des chantiers spécifiques de rivières. Après une nouvelle formation agricole et 2 ans en tant que salarié, il possède 10 hectares et récolte une quarantaine de légumes bio et diversifiés, en vente directe. L'élevage et le lait représentent 80% des exploitations ligériennes mais le maraîchage est un nouveau phénomène, selon la FDSEA de la Loire.

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La région Auvergne Rhône-Alpes compte une centaine d’établissements d’enseignement agricole, de quoi maintenir et renforcer cette forte activité.