Coupe de France : les Verts n'en voulait pas !
Publié : 23 janvier 2019 à 21h32 par Anthony Verpillon
Trois jours après l'énorme frustration du Derby, les Verts avaient encore la tête dans le seau. La preuve avec cette piteuse élimination sur un score tennis, face au 18è de Ligue 1. Les Verts voit s'envoler la seule occasion de remporter un trophée cette saison.
Certes il y avait les conditions climatiques, certes l'horaire (18h30) n'était pas propice à attirer plus de 7 à 8 000 personnes, certes le scénario du Derby trottait encore dans les têtes, mais les deux premiers ballons perdus dans l'axe par Dioussé (8') et Saliba (10'), faisaient - pour l'un - passer un frisson sur le but de Ruffier, et l'autre, trembler ses filets. C'est Sliti qui démarrait son festival (3 buts et 3 passes décisives ce soir), en reprenant un centre de Keita, qui entrait dans le but avec l'aide du poteau (1-0, 10'). Pourtant, on croyait les Verts vernis après l'égalisation rapide de Diony, sur un ballon relâché par Runnarsson (1-1, 12'). Mais les Dijonais reprenaient les commandes peu avant la demi-heure de jeu, sur un contre exploité à merveille, par la vitesse de Keita, l'altruisme de Tavarès et la réussite de Sliti, en deux fois (1-2, 28'). Mis à part sur deux tirs de Salibur (35' et 44'), Dijon n'était pas plus affolé que cela et revenait aux vestiaires avec cet avantage.
Lassé de voir son milieu généreux, Jean-Louis Gasset était contraint à deux changements à la pause. Dioussé, coupable d'imprécisions crasses - et que Gasset visait certainement en parlant après la rencontre de "joueurs qui réclament du temps de jeu, mais ne montrent rien" - cédait sa place à KMP, et Khazri remplaçait Polomat. Mais loin de rebooster les troupes, les Verts allaient encaisser 3 buts en sept minutes. D'abord par Keita, consécutif à une perte de balle de Subotic (1-3, 46'), puis sur un penalty de Sliti, concédé sur une perte de balle de Cabella (1-4, 50'). Puis sur un but de Tavarès, consécutif à un ballon perdu par KMP (1-5, 52'). La fessée déculottée digérée, les Verts allaient pourtant faire illusion pendant 25 minutes et marquer par deux fois, grâce à Béric - bien servi par Diony après une superbe ouverture de Kolo (2-5, 59'). Puis sur un ballon repris à l'entrée de la surface par KMP, après un centre en retrait de Khazri (3-5, 64'). Les situations se multipliaient sur le but de Runnarsson, mais les Verts ne parvenaient pas à revenir et se faisaient même définitivement distancer sur une dernière attaque dijonnaise, conclue par une passe de Sliti pour Marié (3-6, 90'+2).
Les 1/16è de finale n'auront donc pas souri aux clubs ligériens après l'élimination d'Andrézieux hier. Mais cette défaite aura eu le mérite de permettre au coach d'y voir plus clair sur "quels joueurs [il pourra] compter jusqu'à la fin de la saison". Yann Mvila surenchérissait par "on va arrêter de péter plus haut que notre cul". Les choses sont dites ! Le terrain doit parler désormais, à Nantes, mercredi prochain.
La réaction de Yann MVila après ASSE-Dijon :
Des excuses, mais surtout des erreurs
Certes il y avait les conditions climatiques, certes l'horaire (18h30) n'était pas propice à attirer plus de 7 à 8 000 personnes, certes le scénario du Derby trottait encore dans les têtes, mais les deux premiers ballons perdus dans l'axe par Dioussé (8') et Saliba (10'), faisaient - pour l'un - passer un frisson sur le but de Ruffier, et l'autre, trembler ses filets. C'est Sliti qui démarrait son festival (3 buts et 3 passes décisives ce soir), en reprenant un centre de Keita, qui entrait dans le but avec l'aide du poteau (1-0, 10'). Pourtant, on croyait les Verts vernis après l'égalisation rapide de Diony, sur un ballon relâché par Runnarsson (1-1, 12'). Mais les Dijonais reprenaient les commandes peu avant la demi-heure de jeu, sur un contre exploité à merveille, par la vitesse de Keita, l'altruisme de Tavarès et la réussite de Sliti, en deux fois (1-2, 28'). Mis à part sur deux tirs de Salibur (35' et 44'), Dijon n'était pas plus affolé que cela et revenait aux vestiaires avec cet avantage.
7 minutes de cauchemars
Lassé de voir son milieu généreux, Jean-Louis Gasset était contraint à deux changements à la pause. Dioussé, coupable d'imprécisions crasses - et que Gasset visait certainement en parlant après la rencontre de "joueurs qui réclament du temps de jeu, mais ne montrent rien" - cédait sa place à KMP, et Khazri remplaçait Polomat. Mais loin de rebooster les troupes, les Verts allaient encaisser 3 buts en sept minutes. D'abord par Keita, consécutif à une perte de balle de Subotic (1-3, 46'), puis sur un penalty de Sliti, concédé sur une perte de balle de Cabella (1-4, 50'). Puis sur un but de Tavarès, consécutif à un ballon perdu par KMP (1-5, 52'). La fessée déculottée digérée, les Verts allaient pourtant faire illusion pendant 25 minutes et marquer par deux fois, grâce à Béric - bien servi par Diony après une superbe ouverture de Kolo (2-5, 59'). Puis sur un ballon repris à l'entrée de la surface par KMP, après un centre en retrait de Khazri (3-5, 64'). Les situations se multipliaient sur le but de Runnarsson, mais les Verts ne parvenaient pas à revenir et se faisaient même définitivement distancer sur une dernière attaque dijonnaise, conclue par une passe de Sliti pour Marié (3-6, 90'+2).
Les 1/16è de finale n'auront donc pas souri aux clubs ligériens après l'élimination d'Andrézieux hier. Mais cette défaite aura eu le mérite de permettre au coach d'y voir plus clair sur "quels joueurs [il pourra] compter jusqu'à la fin de la saison". Yann Mvila surenchérissait par "on va arrêter de péter plus haut que notre cul". Les choses sont dites ! Le terrain doit parler désormais, à Nantes, mercredi prochain.
La réaction de Yann MVila après ASSE-Dijon :