Chantage à la vidéo intime : des membres des deux associations citées entendus par les enquêteurs
Publié : 14 septembre 2022 à 11h58 par Clémence Dubois Texereau
4 personnes sont actuellement entendues.
4 membres des deux associations citées dans l'affaire Médiapart convoquées devant les enquêteurs à Lyon. Ils sont entendus sous le régime de la garde à vue. Gilles Rossary-Lenglet, ex-compagnon de Sami Kéfi-Jérôme (adjoint à l'éducation ndlr) avait en effet affirmé avoir touché 50 000 euros "pour service rendu" via des subventions municipales versées à deux associations : l'AGAP l'association de la galerie art pluriel et l'association France Lettonnie.
Ces gardes à vue interviennent dans le cadre d'une enquête suite à une information judicaire ouverte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée", "chantage aggravé", "soustraction de bien public par une personne chargée d'une fonction publique" et "abus de confiance et recels de ces informations".
Ce mardi, Gaël Perdriau ainsi que 4 autres personnes ont également été placés en garde à vue dans cette affaire pour faire leur premières déclarations.Ils ont depuis été laissés libres. Gaël Perdriau, par la voix de son avocat, maintient sa version des faits et conteste les soupçons de chantage qui pèsent à son encontre.