Banque Alimentaire de la Loire : "l’objectif est de récolter 150 tonnes de denrées, voire plus"

L’année dernière ce sont 162 tonnes de denrées qui ont été comptées. Cette année, pour la grande collecte de la Banque Alimentaire, "l’objectif est de récolter 150 tonnes de denrées, voire plus". Comme l’explique Jean Goyet, le président de l’association dans la Loire.

Il est possible de faire don d’une partie de ses courses, ou d’acheter plus pour l’occasion, depuis ce vendredi. Et ce jusqu’au dimanche midi. La collecte se fait dans 102 grandes surfaces ligériennes, grâce à l’aide de 2 800 bénévoles. Dont 1 800 lycéens. Cette année encore, le collectif a besoin d’huile, de conserves, de produits d’hygiène, d’aliments pour bébés et le petit déjeuner.

"Les bénévoles sont à l’entrée du magasin, pour accueillir les clients. Un sachet et un flyer avec ce dont nous avons le plus besoin sont distribués. Les gens vont ensuite faire leurs courses, mettent quelque chose dans le plastique s’ils le souhaitent. Ils donnent ensuite le sac à la sortie du magasin aux bénévoles. Et ces derniers classent dans des bacs les denrées, puis les caisses sont transportées par des camions."

18 camions sont aussi sollicités sur ce grand week-end, afin de faire les aller-retours entre les magasins et l’entrepôt de stockage.

Où est fait le tri ?

Après la collecte, le tri s’effectue donc dans un entrepôt, encore une fois avec l’aide de bénévoles. La Banque Alimentaire a toutefois rencontré certaines difficultés pour trouver un endroit de stockage cette année. "On a besoin d’un entrepôt pendant 5 mois. Ça nécessite de trouver une surface relativement importante (ndlr, 1500 mètres carré) et des quais de déchargement. Ce type d’entrepôt est donc difficile à trouver sur l’agglomération stéphanoise." Pour cette édition, l’après-collecte se déroulera donc au Chambon-Feugerolles. Mais la question de l’année prochaine devra se poser rapidement.

En moyenne, la Banque Alimentaire approvisionne 60 associations, et leurs 25 000 bénéficiaires. Au premier trimestre 2024, le nombre de personnes dans le besoin a augmenté de 10%. "On essaie par tous les moyens d’assurer notre mission mais on ne peut pas donner autant qu’avant. On distribue donc moins de vivres aux nécessitants." En 2019, les bénéficiaires recevaient 105 kilos d’aides chaque année. En 2023, ce nombre s’est réduit à 85 kilos.