Saint-Étienne : des colis alimentaires gratuits pour 200 familles
Publié : 30 juillet 2024 à 7h08 par Amandine Rousset
Une distribution était organisée le mardi 23 juillet
Crédit : Activ Radio
10 distributions sont organisées cet été par la Ville, en partenariat avec une dizaine d’associations. Pour être bénéficiaire il faut s’inscrire et respecter certains critères.
La Banque alimentaire, Saint-Vincent-de-Paul, ou encore La Croix-Rouge participent, comme 5 autres associations aux "colis d’été". Le dispositif est mis en place par la Ville de Saint-Étienne, sur la période estivale, avec un objectif : distribuer gratuitement des vivres aux familles dans le besoin.
"Le bénéficiaire arrive, on fait une première identification. On leur demande leur carte d’identité et leur carte qui atteste de leur inscription aux Colis d’été. Ensuite, il y a un deuxième contrôle. Et puis ils font le tour, et en fonction du nombre de personnes par famille leur sac sera plus ou moins garni", explique Catherine Zadra, conseillère municipale déléguée à la cohésion sociale.
Au total, ce sont 200 familles, soit environ 500 personnes, qui vont bénéficier de cette aide alimentaire. Pour y avoir droit, il faut s’inscrire et respecter certains critères, notamment financiers, et ne pas être en situation irrégulière. Les distributions sont assurées par les bénévoles des associations partenaires. L’un d’entre eux a 18 ans, et se trouve au début du parcours. Il propose des lentilles ou des pois chiches aux bénéficiaires. Jean-Noël, lui, s’occupe de la préparation des colis : "On étale tous les produits sur les tables. Chacun des bénévoles prend un sac, et met une boîte de sardine, un paquet de riz, de gâteaux, des pommes, etc."
Au bout de la chaîne, Fabienne distribue les dernières denrées. "Alors je reçois les personnes, et puis je leur propose des pains au chocolat, du café ou du chocolat en poudre. C’est comme ils souhaitent."
Un panier équilibré
Frédéric Durand, adjoint au maire en charge de la cohésion sociale, affirme que les paniers alimentaires sont, autant que possible, équilibrés. Au milieu des cagettes de fruits, et des produits non périssables, certains Stéphanois ont honte d’être ici. Samira suit une formation non rémunérée, et n’a pas d’emploi fixe. Elle est obligée de venir pour subvenir à ses besoins, mais se dit soulagée quand elle sort.
"J’ai pris des yaourts, du fromage, du gruyère parce que j’aime bien le gratin. J’ai aussi des fruits et des légumes, comme de la salade et des tomates fraîches."
Chantal, elle, a 66 ans et se déplace pour les Colis d’été à cause de sa maigre retraite. Dans son chariot remplit, on retrouve "un peu de tout", pour tenir 2 semaines. Sur toute la période estivale, 10 distributions vont être organisées.