Pelouse chauffée : l'ASSE va payer ; les comptes au beau fixe
Publié : 12 décembre 2013 à 10h45 par Sam Joubert
Confrontés au refus catégorique de Saint-Étienne Métropole de financer un système provisoire de chauffage pour la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, pressés par la Ligue de football professionnel qui ne veut plus entendre parler de match à 15 heures, les dirigeants de l’AS Saint-Étienne, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont annoncé, mercredi, qu’ils payeront la facture de chauffage nécessaire au bon déroulement des matches dans le Chaudron.Hors de question que le scénario de samedi dernier, à savoir l’annulation à la dernière minute du match ASSE/ETG, se reproduise. Mais cela aura un coût : 60 000 euros pour 30 jours de gel.[soundcloud url="https://api.soundcloud.com/tracks/124446952" params="color=ff6600&auto_play=false&show_artwork=true" width="100%" height="166" iframe="true" /]Par ailleurs, les dirigeants de l'AS Saint-Étienne ont également décidé d’investir dans une pelouse d’entrainement chauffée, dès la saison prochaine, pour ne plus être dans l’obligation de délocaliser les séances comme ce fut le cas à plusieurs reprises ces dernières semaines. Le club est actuellement à la recherche d'un partenaire financier.Les comptes du club au beau fixePar ailleurs, l'ASSE a présenté mercredi matin, lors de son assemblée générale, le bilan chiffré de l'exercice 2012-2013.Et les Verts font partie des rares clubs bénéficiaires en France (bénéfice de 800 000 euros après dépréciation de certains actifs) sur les 40 clubs professionnels de Ligue 1 et de Ligue 2.Le budget des l’AS Saint-Étienne a même explosé passant d’environ 55 millions à 67 millions d'euros, un budget dopé par les droits TV, la victoire en coupe de la Ligue et la vente de Pierre-Emerick Aubameyang (celle de J. Guilavogui sera enregistrée sur le prochain exercice).L'ASSE préfère toutefois rester prudente en prévoyant des résultats sportifs modestes afin de ne pas se faire surprendre par la part variable des droits TV. Autre exemple, le club a d'ores et déjà provisionné les 800 000 euros que pourraient potentiellement lui coûter l'application de la taxe à 75%.