La Sainté Rose c'est ce dimanche
Publié : 13 octobre 2022 à 7h47 par Quentin Verchère
La course de 2021
Crédit : Photo du site La Sainté Rose
Ce dimanche a lieu la Sainté Rose, une course, dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein. L'occasion d'évoquer également, le cancer du sein triple négatif.
En ce début d'automne, le mois est marqué par l’événement Octobre rose. Cette campagne annuelle de communication est destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Au profit de la Ligue contre le cancer, la quatrième édition de la Sainté Rose se tiendra, le dimanche 16 octobre prochain. Pour Claire Macazaga, coach de AthléForm'42, l’association porteuse de la course la Sainté Rose, cet événement est très important.
"On est plus de cent bénévoles qui intervenont sur cette manifestation. Depuis cette année on a en plus, des bénévoles de l'extérieur qui viennent nous prêter main forte parce qu'ils se sentent sensible à cette cause. Au sein de notre club, nous avons beaucoup de femmes qui reviennent après des cancers du sein, et qui viennent pratiquer chez nous", déclare Claire Macazaga.
Chaque année, environ 59.000 femmes sont diagnostiquées d’un cancer du sein et environ 12 000 femmes décèdent chaque année.
Objectif 3 000 personnes
Cette course contre le cancer du sein permet de récolter des fonds pour la ligue contre le cancer. Un événement qui rassemble beaucoup de monde et qui réjouit le club porteur de l'événement, AthléForm'42 qui, pour cette édition, a mis en place différents parcours.
"La première année, on a eu mille participants, la deuxième année, c'était le covid, et l'année dernière, on a dépassé les 2 000 participants. Cette année, on espère dépasser les 3 000 participants. On a une course qui s'adresse aux enfants et deux autres courses de deux et cinq kilomètres. Le but est de récolter des fonds pour la ligue contre le cancer. C'est une course qui est vraiment symbole d'Octrobre rose, et du cancer des seins pour les femmes."
L'an passé, c'est 21 000 euros qui avaient été récoltés pour la ligue contre le cancer du sein.
Les différents circuits
Parcours des MATRUS 400 m à 10 h : Course réservée aux 4/10 ans accompagnés. Deux départs par tranche d’âge. Tarif 4 €
À 10 h 45 aura lieu également un échauffement collectif en musique
Parcours LA PAMPILLE 5 km ou LA GRABOTTE 2 km à 11 h : Tarif unique 12 €, à partir de 10 ans. La course de 2 kilomètres a été fait pour des gens qui ne peuvent pas courir ou marcher pendant 5 kilomètres.
Les départs se font au Parc François Mitterrand côté patinoire. La course sera également rythmée par des animations, de danse, de musique… Déjà plus de 1 000 personnes sont inscrites. Des t-shirts roses seront à votre disposition, pour les 3 000 premiers inscrits.
Le cancer du triple sein négatif
Chaque année, environ 9.000 femmes sont concernées par le cancer du sein triple négatif, qui représente 15 % des cancers du sein. Il touche principalement les jeunes patientes de moins de 40 ans. Angélique Varela Sauvestre, touchée par cette maladie, témoigne.
"On m'a annoncé fin octobre 2021 que j'étais atteinte de ce cancer-là. Je me suis découvert une grosseur au sein gauche. Rapidement, je suis allé voir ma généraliste qui m'a fait passer des examens, qui ont confirmé la présence d'un cancer mais pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du cancer du sein triple négatif. Je me souviens encore du radiologue qui m'avait dit que c'était sûrement un petit cancer. Alors que quand on m'a annoncé, un an de traitement, six mois de chimio-thérapie, une chirurgie et des séances de radio-thérapie à la suite, je me suis bien demandé ce qu'il pouvait appeler un gros cancer", raconte Angélique Varela Sauvestre.
Aujourd’hui, en France, le dépistage est organisé pour les femmes de 50 à 74 ans (or antécédents médicaux et familiaux connus). Il permet souvent de dépister les tumeurs du sein à un stade précoce, alors que le cancer n’est pas encore palpable à l’examen clinique. Cela augmente les chances de guérison. Malheureusement, le cancer du sein triple négatif touche principalement les jeunes patientes de moins de 40 ans.
"C'est un cancer très agressif, pour lequel les cellules tumorales ne réagissent à aucune des hormones habituellement impliquées. À savoir les oestrogènes, la progestérone et l'HER 2. On ne peut pas traiter ses cancers avec un traitement hormonal", indique-t-elle.
Aujourd'hui, Angélique Varela Sauvestre a terminé sa radiothérapie début septembre. "J'ai eu la chance de bien répondre à la chimiothérapie qui avait fait complètement disparaître la tumeur, ce qui a été confirmé par la chirurgie, et j'ai fini mes traitements", détaille-t-elle.
Néanmoins, elle reste sous surveillance de prêt pendant cinq ans, et s'estime heureuse, "d'avoir fini ce parcours du combattant".