Loire : Une journée caritative au profit de la lutte contre les abus sexuels

7h24 par Amandine Rousset

L'équipe d'AISPAS à Saint-Étienne

Crédit : Activ Radio

AISPAS a 3 antennes dans la Loire. Et ce samedi 28 septembre, des ateliers sont organisés à Montrbison afin de récolter des dons pour l’association.

En 2023, 187 personnes sont venues toquer à la porte d’AISPAS. En 2022, elles étaient 174, et 107 en 2021. AISPAS [Association Inter Professionnelle de Soins et de Prévention contre les Abus Sexuels], existe depuis plus de 30 ans dans la Loire. 3 antennes sont ouvertes sur le département : à Saint-Étienne, à Montbrison et à Roanne.


Ce samedi 28 septembre, c’est à Montbrison que l’association sera présente pour une journée caritative. L’événement est organisé par le Groupement de la Gendarmerie de la Loire et tous les bénéfices financiers seront reversés à AISPAS.


Pour animer cette journée, à partir de 10 heures, des ateliers de maquillage, de prévention, des démonstrations des pompiers, des stands de club sportifs, etc. vont être proposés. "L’objectif est que ça s‘adresse à tout le monde", explique Chloé Chapelon, la vice-présidente de l’association.


80 adhérents


La jeune femme en profite pour revenir sur les missions principales du collectif.  



"La première c’est d’accompagner les victimes ou leur entourage suite à un abus sexuel. La personne est reçue par des écoutants et en fonction des besoins, elle est soit réorientée auprès d’une structure, soit elle peut avoir un parcours au sein de l’association. La deuxième mission est de faire des préventions auprès des mineurs. L’objectif étant d’éduquer et de sensibiliser les enfants et les jeunes. Et puis troisième volet, on fait de la formation. Que ce soit auprès des professionnels encadrants de mineurs, auprès des professionnels sanitaires ou médicaux-social."



Même si quelques hommes, ou jeunes garçons, s’adressent à l’association (21%), la majorité des personnes qui se tournent vers AISPAS sont des femmes, ou des jeunes filles (79%).


Une fois le premier contact établi, par téléphone, mail, ou grâce à Facebook, les victimes sont accueillies dans les locaux par des écoutantes. "Une fois que la victime entre dans les locaux d’AISPAS, elle est accueillie par une personne formée qui va écouter ce qu’elle a à dire, voir quels sont ses besoins, essayer de l’accompagner au mieux. Et par la suite, en fonction, il y aura l’intervention de l’équipe pluridisciplinaire avec la juriste ou la psychologue si nécessaire."


Á noter que l’association compte 80 adhérents dans ses rangs. La plupart des membres sont des bénévoles, mais le nombre se réduit d’années en années, l’association est actuellement en recherche de volontaires.