La Préfecture de la Loire appelle à la vigilance suite aux piqûres sauvages
Publié : 17 mai 2022 à 18h38 par Léa Dusson
La Préfecture de la Loire lance un appel à la vigilance concernant les piqûres. Récemment, de nombreuses plaintes ont été déposées suite à des cas en soirée, dans des bars et boîtes de nuit. Dernier exemple en date : le week-end dernier à Lyon, où un homme a été interpellé, avec une seringue et du GBL. Le phénomène prend de l'ampleur.
Les symptômes semblent similaires pour la plupart des victimes à savoir des maux de tête, des bouffées de chaleur, les malaises et des traces qui laissent supposer une piqûre par seringue.
Le phénomène prend de l'ampleur et les plaintes des ligériens se multiplient depuis plusieurs semaines. (À lire ici).
Mobilisation de la Préfecture
https://twitter.com/Prefecture42/status/1526262030495277062?s=20&t=sIxdJt4KqvEzTU3j3jBzFwPlusieurs plaintes ont été déposées, notamment après des soirées au T Dansant fin avril à Roanne. Une réunion a d'ailleurs été organisée le vendredi 13 mai avec les représentants des établissements de nuit de la Loire, afin d'échanger sur les mesures préventives à prendre.
Que faire en cas de piqûre ?
L'appel à la vigilance lancé en ce début de semaine par la Préfète de la Loire rappelle également les mesures à appliquer en cas de piqûre :
-Alerter immédiatement votre entourage, et si possible, le personnel de l’établissementdans lequel vous vous trouvez.- En tant que témoin, rester avec la victime.- Se rendre aux urgences le plus rapidement possible et signaler la piqûre.- Effectuer un bilan toxicologique, nécessaire à l’établissement d’une analysetoxicologique.- Donner toutes les informations nécessaires aux forces de l’ordre et porter plainte.
Les recommandations pour réduire les risques
- Pour le personnel des établissements de nuit :
- Pour la Clientèle :
-Rester proche de vos amis
-Avoir un œil sur votre ami(e) si vous notez un changement de comportement (ivresse, somnolence)
- Ne pas consommer de boisson dont vous ignorez la provenance
-Ne pas laisser votre verre sans surveillance.
Peines encourues
Ces administrations de substances nuisibles sont condamnables. La Préfète évoque 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
Sujet signé Yousra Doumi