Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron

Publié : 16 décembre 2021 à 8h38 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

Le Président a été interviewé pendant près de 2h pour dresser le bilan de son quinquennat. 

  • La vaccination

Le Président a bien évidemment commencé par évoquer la situation sanitaire en France et parler de la crise du COVID. Emmanuel Macron a rappelé l'importance de la vaccination : "Il faut vacciner, vacciner, vacciner ! J'invite tout le monde à prendre rendez-vous, car même quand vous avez fait vos deux doses, après quelques mois, vous n'êtes pas assez protégés" a rappelé le Président.

Questionné sur une possible obligation vaccinale il a été clair : elle "existe. Nous sommes quasiment à l'obligation vaccinale, quand vous avez 90% des personnes qui peuvent se faire vacciner qui l'ont fait" a-t- expliqué.

Enfin il a abordé la question de la vaccination des 5/11 ans alors qu'elle vient d'ouvrir pour les enfants à risque. En revanche, pas question de mettre en place une obligation vaccinale pour cette tranche d'âge " je pense que c'est souhaitable de les faire vacciner mais après c'est le choix des parents."

➡?Sur la #vaccination des 5-11 ans?E. #Macron : "Les autorités sanitaires ont expliqué que c’était bon, que cela protégerait, c’est un virus qui tourne beaucoup chez les enfants et donc je pense que c’est souhaitable. Après, c’est le choix des parents"?#MacronTF1 pic.twitter.com/1enid5FqYj

— TF1LeJT (@TF1LeJT) December 15, 2021

  • La réforme des retraites

Emmanuel Macron a évoqué les grandes réformes de son mandat : les 80 km/h, la réforme de l'assurance-chômage mais aussi celle des retraites pour le moment repoussée. Il a rappelé que les conditions n'étaient pas réunies pour la mettre en place en 2022.

Il a toutefois esquissé les contours de la nouvelle réforme et rappelé sa volonté de mettre fin aux régimes spéciaux pour plutôt trois gros régimes : celui des fonctionnaires, celui des salariés du privé et celui des indépendants.

  • Des paroles "blessantes"

Le Président a également reconnu quelques maladresses envers les Français dans la façon de s'exprimer et notamment des propos "blessants" comme cette fameuse phrase " si je traverse la rue, je vous trouve du travail" prononcé à un horticulteur au chômage. Il s'est toutefois justifié en évoquant une "société de décontextualisation".

  • Pas de candidature pour le moment

Malgré près de 2h d'interview, le Président n'a toutefois pas évoqué une potentielle candidature aux élections d'avril prochain. "J'agirai jusqu'au dernier quart d'heure" a-t-il déclaré ce mercredi soir.

On le rappelle le CSA a été saisi par Valérie Pécresse, candidate LR à la Présidentielle pour "rétablir l'égalité du temps de parole." Le CSA a réagi dans un courrier :

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel "procédera à l'analyse du programme afin de déterminer la part du temps de parole du président de la République susceptible d'être décomptée au titre du débat politique national"