Loire : des familles recherchées pour accueillir des lycéens étrangers

Publié : 31 juillet 2024 à 9h00 par Amandine Rousset

Un pique-nique de fin d'année est organisé au mois de juillet

Crédit : Activ Radio

L' AFS Vivre Sans Frontières, du Rhône et de la Loire, propose des programmes de mobilité internationale. Et pour cette année 2024-2025, plusieurs adolescents n’ont pas encore de pied à terre.

Moins de 10 enfants ont trouvé une famille d’accueil. L’association AFS Vivre Sans Frontières propose des programmes de mobilité internationale, destinés aux lycéens étrangers. L’objectif est de leur trouver un endroit où vivre, en France, et notamment dans notre région, afin qu’ils puissent suivre des cours dans un lycée français et partager leur culture.


 



"Les familles d’accueil seront là, au moment de l’arrivée du jeune. Il faut que la famille trouve un lycée qui puisse recevoir l’enfant. Pour les nouveaux bénévoles qui hébergent les adolescents, il y a une vitesse à domicile. Donc ce sont les membres de l’association AFS qui passent voir comment ça se passe dans la famille du prochain accueilli. Et puis l’enfant va à l’école, donc il suit une scolarité normale", explique Céline Halliez bénévole au sein du collectif Rhône et Loire.



 


Pour être famille d’accueil, il suffit de le vouloir. Aucun critère spécifique n’est prérequis. "On cherche tous types de profils. Ça peut être un couple sans enfants, un très jeune couple, une personne seule, etc. Par contre il faut que la famille puisse assurer une charge en plus, et qu’elle soit assez disponible pour passer du temps avec le jeune. Parce que si l’adolescent se retrouve souvent seul, ce n’est pas intéressant pour lui."  Seuls les frais liés à la cantine ou aux transports scolaires sont pris en charge par l’association. Les élèves peuvent, eux aussi, participer à leurs dépenses en lien avec le lycée. Cette année, la branche Rhône et Loire du collectif peine à trouver des bénévoles pour accueillir ces adolescents. Ils espèrent trouver une dizaine de familles en plus d’ici mi-septembre, date à laquelle les élèves sont censés arriver dans l’Hexagone. Le manque de familles d’accueil s’explique, selon Céline Halliez, par cette arrivée tardive.


 


Naja, une thaïlandaise hébergée en Auvergne-Rhône-Alpes


Sur l’année scolaire 2023-2024, Naja, une jeune thaïlandaise a été hébergée en Auvergne-Rhône-Alpes. "C’est elle qui a le plus progressé, au niveau de la langue alors que le français et le thaïlandais, c‘est assez différent. Grâce à ça, elle a pu créer une très grande complicité avec sa famille d’accueil. Elle a vécu une très belle expérience. Quand ils se sont dit au revoir, c’était très touchant car ils pleuraient."


Les programmes de mobilité internationale fonctionnent aussi dans l’autre sens. Certains lycéens ou lycéennes français ont la possibilité d’aller vivre quelques mois dans un autre pays. Les adolescents participant à ces programmes ne peuvent pas rentrer chez eux le temps de leur mobilité. Ils sont obligés de rester au sein de leur famille d’accueil, sauf exception, "pour une meilleure immersion".