Aucun repreneur à la date butoir
Les candidats potentiels avaient jusqu’au 8 mars pour déposer auprès de l’administrateur judiciaire une offre de reprise de l'imprimeur de livres, de catalogues et de revues. Mais personne ne s'est présenté. Depuis vendredi dernier, les salariés - qui n'ont désormais plus aucun espoir - et les syndicats CGT et CFDT occupent l'entreprise. Et les tensions se font sentir aux abords du site. L'occupation est partie pour durer au moins jusqu'au 20 mars. Date à laquelle le tribunal de commerce de Saint-Etienne devrait prononcer la liquidation pure et simple de l'imprimeur. Le seul de la Loire qui était équipé d’une rotative, dotée d’une capacité d’impression de 36.000 exemplaires à l’heure.