Viabilité hivernale : 300 agents mobilisés dans la Loire
Publié : 7h38 par Amandine Rousset
Le Département déploie son dispositif, viabilité hivernal, depuis le début du mois de novembre. L’objectif étant d’assurer la sécurité et le bon état des 3 300 kilomètres de routes ligériennes, et ce jusqu’au 31 mars.
Chaque année, ce sont en moyenne 10 à 12 000 tonnes de sel qui sont versés sur les routes de la Loire. Depuis le début du mois de novembre, le Département a mis en place son dispositif de viabilité hivernale dans la Loire.
300 agents sont mobilisés pour assurer la sécurité et le bon état du réseau routier, de 3 300 kilomètres. En cas de neige, de verglas, d’intempéries, ou autre, le PC-Routes, choisit d’intervenir, ou non, sur le secteur dans le besoin. Au total, la Loire possède 23 centres techniques, qui disposent, chacun, de 2 circuits.
En plus d’outils connectés, le PC route s’appuie sur les prévisions de Météo France.
"Météo France, c’est l’outil de prévision qui nous permet d’avoir une bonne idée de ce qu’il peut se passer dans les heures à venir. On a des outils qui sont courants et que tout le monde utilise, comme le radar. Quand on est dans une période de chute de neige, il va nous donner les prévisions des prochaines heures. Mais on a aussi des tableaux de prévision horaire, qui nous permettent de voir l’évolution des conditions météo. Il y a quelques phénomènes comme la pluie, qui sont très bien prévus. On peut, comme ça, anticiper les phénomènes et les traiter au bon moment pour que la route soit viable", explique Marc Bonnel, responsable du service gestion et exploitation.
Le PC-Routes a aussi accès à des données plus poussées, comme le taux d’humidité, le point de rosée ou encore la température de la chaussée.
1 million d’euros
Des capteurs physique, 18 au total, viennent aussi renseigner les agents sur l’état véritable de la route. Ils permettent de savoir, avant de se déplacer sur place, si l’intervention des équipes est réellement nécessaire ou non. "Cela facilite le travail du patrouilleur."
Le Département insiste aussi sur le rôle que tient l’automobiliste durant cette période hivernale.
"Je recommande toujours aux usagers d’avoir, dans cette période hivernale, un petit kit de survie. C’est simplement une gourde, une bouteille d’eau, une couverture de survie si on est coincé. Et surtout, surtout, être équipé au niveau de ces pneumatiques soit avec des pneus hiver, soit avec des 4 saisons. Et en zone montagne avoir des chaine sou des chaussettes dans le coffre pour pouvoir se sortir d’une situation plus difficile", affirme Jérémie Lacroix, vice-président du Département en charge des infrastructures et des mobilités.
Pour un hiver doux, la viabilité hivernale coûte 1 million d’euros.