Sainté Noire : Un recueil de polars sur Saint-Étienne aux Éditions du Caïman

"Saint-Étienne est le fil rouge de ce recueil collectif. On parle d’époque, de lieux, propre à notre ville." Sainté Noire est officiellement disponible dans toute la France depuis fin mars. Il fait partie d’une nouvelle collection lancée par les Éditions du Caïman, Les Villes Noires. A l’intérieur de l’ouvrage, on retrouve 20 nouvelles différentes, toutes dans l’univers du polar. Chacune a été écrite par un auteur différent. Parmi eux, des noms connus en littérature, mais aussi le chanteur Fils Cara ou des libraires stéphanois.

"Bruno Gaccio a écrit un polar qui se déroule dans le milieu du foot. Il utilise des termes en gaga avec l’humour qu’on lui connait. On a aussi une histoire futuriste, presque de science-fiction : Saint-Étienne dans un futur un peu apocalyptique, de Grégory Ladret. A l’inverse on a des polars historiques, comme Françoise Chapelon et sa nouvelle qui se déroule en 1905. Laurent Adreit, lui, nous raconte une histoire autour du musée d’art moderne, c’est plus fantastique", explique Maria P. Mischitelli, directrice de la nouvelle collection.

Un showroom ouvrira en mai

Au total, l’ouvrage retracera le passé ouvrier de Saint-Étienne, son potentiel futur et son existence présente sur un peu moins de 400 pages. Pour 17 euros. La couverture, elle, a été travaillée à partir d’une photo prise du Puits Couriot, accompagnée du code couleur des Éditions du Caïman, jaune or et noir.

Après Sainté Noire, Paris Noire devrait voir le jour. Il faudra toutefois attendre encore plusieurs mois pour cette deuxième ville. "Un projet comme ça, on met 2 ans pour le réaliser."

Les Éditions du Caïman tentent d’élargir leurs champs d’action. Dans cette perspective, un showroom devrait ouvrir ses portes d’ici mai, sur Antoine Durafour à Saint-Étienne.

"On y trouvera nos livres, mais on va surtout mettre en place des activités comme des ateliers d’écriture, des lectures silencieuses, des lectures communes à voix haute. On se réunit autour du livre et ça nous paraissait très important."