Saint-Etienne : un violeur présumé confondu par... sa trottinette électrique

Les faits se sont déroulés le 12 février dernier, aux alentours de minuit. Une femme âgée de 40 ans est victime d’un viol alors qu’elle rentre de son travail à son domicile, situé dans le bas du quartier du Crêt-de-Roc."Violemment agressée, avec des blessures qui entrainaient des saignements, elle perdait connaissance et trouvait de l’aide auprès d’une voisine après le départ de son agresseur", précise le Parquet.

Entendue après avoir été hospitalisée, la victime dit n'avoir que de vagues souvenirs des faits. Elle donne malgré tout un indice aux policiers : son agresseur l'avait suivi avec une trotinette électrique avant de passer à l'acte. Des prélèvements génétiques sont alors effectués pour rechercher des traces éventuellement laissées par l’agresseur, mais le profil de ce dernier n'est pas répertorié au FNAEG, le fichier national des empreintes génétiques.

C'est finalement grace aux enregistrements de vidéo-surveillance que les policiers vont retrouver un individu pouvant correspondre au profil de l’agresseur, demeurant non loin des faits, dans le centre-ville de Saint-Etienne. Celui-ci est interpellé le 23 février. Lors de la perquisition à son domicile, il est retrouvé des vêtements lui appartenant ainsi qu’une trottinette qui supportaient des traces de sang, correspondant à celle de la victime.

Âgé de 21 ans et de nationalité tunisienne, l'homme n’est pas connu des services judiciaires et vit en France depuis près de deux mois, accueilli par ses trois frères. L'auteur présumé des faits a fourni plusieurs explications successives lors de sa garde à vue, niant tout d’abord les faits avant d’expliquer qu’il s’agissait d’un complot. Il a ensuite exercé son droit de garder le silence. Il a été placé en détention provisoire le samedi 25 février.