Affaire de la vidéo intime, établissement Al Kindi ... on revient sur le conseil municipal de ce lundi
Publié : 28 janvier 2025 à 9h00 par Amandine Rousset
![conseil municipal saint-étienne](https://images.lesindesradios.fr/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/Xokg9kVJLL/image/conseil1738001749849.png)
Au conseil municipal de ce lundi, les élus sont revenus sur l'affaire concernant Gilles Artigues et Gaël Perdriau. Mais aussi sur celle où l'adjoint à la démocratie locale est mis en cause.
Cette fois, ce n’est pas l’affaire de la vidéo intime qui a animé le début du conseil municipal de Saint-Étienne ce lundi, mais la polémique autour d’Abdelouahb Bakli. Cet adjoint au maire, en charge de la démocratie locale est aussi directeur d’un groupe scolaire privé musulman à Décines Charpieu. Al-Kindi vient de se voir retirer ses contrats avec l’Etat et la Région. Les raisons évoquées ne sont autres que des atteintes aux valeurs de la République. Il y a deux semaines, les élus du groupe Saint-Etienne avant tout demandaient sa démission. Lors du conseil municipal, ils ont réclamé des réponses à travers la prise de parole de Robert Karulak.
"Vu les responsabilités éxercées par Monsieur Bakli, nous nous sommes légitimement interrogés : cela peut-il constituer une menace pour le vivre ensemble apaisé et cela ne risque-t-il pas de remettre en cause un des piliers du plan de mandat, à savoir la défense et la promotion des valeurs de la République."
Une prise de parole qui a suscité une vive réaction du maire, qui n'a pas hésité à défendre son adjoint. "Quelle indignité Monsieur Karulak ! Vous faites allusion à la vie professionnelle et personnelle. Depuis 5 ans, vous travaillez avec lui, jamais vous n'avez pu relever, dans ses propos ou dans ses attitudes, un reproche. En aucun cas cela n'a sa place dans les échanges du conseil municipal." Le principal concerné a pris la parole juste après, en affirmant exclure une démission.
Une demande de protection fonctionelle
L’affaire de la vidéo intime s’est ensuite invitée au conseil municipal. Au 64e et dernier point à l'ordre du jour, le cas de Gilles Artigues a été mis sur la table. L'ancien premier adjoint à la mairie de Saint-Étienne demande une protection fonctionelle. Une initiative que soutient l'élu d'opposition Lionel Boucher, un des proches de Gilles Artigues.
"C'est un droit qui est ouvert aux élus, comme aux agents, donc les Stéphanois ne paieront pas plus. S'il y en a un qui paiera à la fin, c'est Gaël Perdirau qui devra rembourser les sommes des avocats quand il sera condamné. Pour le moment, c'est un droit qu'a Gilles Artigues, il est victime dans cette affaire et il exerce son droit."
Gaël Perdriau, de son côté, n’a pas souhaité faire de commentaires à notre micro. Mais il garde un œil attentif sur le procès. "Plus vite cette échéance arrivera, plus vite les choses seront dites et mieux je me sentirai."