L'Ukraine "ne se rendra jamais" assure Volodymyr Zelensky

Publié : 22 décembre 2022 à 12h26 par Nicolas Georgeault

Joe Biden à droite et Volodymyr Zelensky à gauche
Joe Biden à droite et Volodymyr Zelensky à gauche
Crédit : Instagram Zelensky

Le Président ukrainien a été acclamé par le Congrès Américain.

Un discours pour convaincre de financer l'Ukraine 

Pour sa première visite sur le sol américain depuis le début de la guerre Volodymyr Zelensky s’est lancé dans un vibrant plaidoyer en Anglais : « l'Ukraine est vivante », le pays « tient ses positions et ne se rendra jamais », l’aide américaine n’est « pas de la charité », mais un « investissement ». Derrière ces tirades, le but est de convaincre les parlementaires de poursuivre le financement américain de l’assistance militaire à Kiev.

Il a conclu son discours en offrant un drapeau ukrainien couvert de signatures de soldats à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et à la vice-présidente Kamala Harris. « Quand j'étais à Bakhmout hier, nos héros m'ont donné le drapeau, leur drapeau. L'étendard de ceux qui défendent l'Ukraine, l'Europe et le monde au prix de leur vie ». En retour, un drapeau américain a été offert à Volodymyr Zelensky.

Zelensky et Biden s’affichent ensemble

Joe Biden a promis que les Ukrainiens ne seraient « jamais seuls » face à la Russie et que les États-Unis aideraient Kiev « aussi longtemps qu'il le faudra » alors qu’il recevait Zelensky pour la première fois. Moscou a de son côté accusé Washington de mener une « guerre indirecte » contre la Russie. 

Emmanuel Macron prend position

De son côté Emmanuel Macron s’est positionné face à l'entrée de l'Ukraine dans l'Otan qui "n'est pas le scénario le plus vraisemblable" car ce « serait perçue par la Russie comme quelque chose de confrontationnel ». Il a toutefois tenu à rappeler : « Nous sommes sur une stratégie de défense absolue de l'Ukraine », tout en précisant : « j'ai toujours été clair pour dire que je ne pensais pas que ce conflit puisse finir uniquement militairement [...] la seule solution n’est pas l'anéantissement d'une des deux parties ». Le président français a appelé à « un nouveau texte qui doit bâtir un nouvel ordre » régional.


Titres diffusés