L’été pourrait véritablement commencer à la mi-juillet

"Il faut relativiser." Julien Malaval, administrateur de la page Météo 42, tient à nuancer le temps que nous connaissons depuis plusieurs semaines. Le temps orageux, de la pluie depuis le mois de mai, des rayons de soleil timide, etc.

"Le temps n’a pas été si pourri que ça (rires). Ce qui a donné cette sensation d’un mois de juin assez maussade, c’est plutôt le manque d’ensoleillement. A l’échelle de notre département, on est à 39% en dessous des normales de saison. Alors que pour la pluie on est seulement sur un excédent de 11%. Donc ce n’est pas non plus exceptionnel. Et si on prend la température on est seulement à 0.6 degré en dessous des normales de saison. Et surtout, ce qui fait qu’on a un ressenti maussade, est que ces dernières années on a eu un début d’été souvent très chaud, voire caniculaire. On n’a plus l’habitude de ce type de temps, alors qu’au final il y a 10, 15 ans en arrière c’est un temps qu’on avait", explique-t-il.

Un été tardif ?

Mais alors d’où vient ce temps changeant ? Il proviendrait de gouttes froides, des poches d’air froid dépressionnaires, positionnées en altitude, et qui se déplacent aléatoirement et très rapidement. Lorsque ces gouttes froides sont au-dessus de la France cela crée un temps instable et orageux, car le réchauffement du sol provoque un conflit de masse d’air. Dans le cas contraire, lorsque ces gouttes froides sont positionnées au-dessus d’un autre pays, comme le Portugal, le temps se fait plus doux dans l’Hexagone.

Julien Malaval teint également à rassurer les Ligériens : "il n’y a pas de quoi s’inquiéter pour cet été." Quelques prévisions saisonnières estiment que l’été devrait arriver d’ici la mi-juillet et durer jusqu’au mois de septembre, voire début octobre. Toutefois, ces prévisions ne sont fiables qu’à 65% maximum.

Quid des nappes phréatiques et de la sécheresse dans la Loire ?

"Le spectre d’une sécheresse cet été s’éloigne fortement, en tout cas pour la Loire et une bonne partie de la France." Les nappes phréatiques sont, pour la majorité, rechargées au-dessus des normales attendues pour l’été.