L’entourage de Gaël Perdriau soupçonné d’avoir fait du chantage à la vidéo intime

Publié : 26 août 2022 à 15h47 par Nicolas Georgeault

Gaël Perdriau et Samy Kéfi-Jérôme le 6 juillet 2020
Gaël Perdriau et Samy Kéfi-Jérôme le 6 juillet 2020
Crédit : Instagram Samykefijerome

Un article de Médiapart révèle que l’entourage du maire de Saint-Etienne aurait piégé Gilles Artigues son adjoint jusqu’en mai 2022.

Comment a-t-il été piégé ?

L’affaire remonte à 2014. Un escort gay aurait été payé à Gilles Artigues dans le but de le piéger. Un traquenard fait à Paris en marge d’une réunion. Un élu de la majorité, Samy-Kéfi Jérôme aurait ramené un escort, le faisant passer pour une de ses connaissances. En mettant ensuite à l’aise l’adjoint, l’escort lui aurait fait un massage érotique où Gilles Artigues était nu, sans relations sexuelles. Samy Kéfi-Jérôme l’aurait filmé à son insu.

Une situation suffisamment compromettante pour qu’elle soit utilisée comme un élément de chantage. Le but de cette machination aurait été de contenir l’influence de Gilles Artigues en cas de dissidence politique toujours selon Médiapart. Une épée de damoclès pour l’adjoint stéphanois.

Gaël Perdriau a rejeté en bloc toutes ces accusations tandis que Gilles Artigues a confirmé être la cible d’un chantage. Samy-Kéfi Jérôme a refusé de répondre aux questions de Médiapart au nom de la protection de sa "vie privée" même s'il a admis l'existence de cette vidéo. 

Un chantage sous fond de malversations financières

Toujours selon Mediapart et plus particulièrement selon Gilles Rossary-Lenglet, l’ancien compagnon de Samy Kéfi-Jérôme à l’origine de ces rélévations, « 50 000 euros » aurait été réclamé en contrepartie de la vidéo, et aurait transité par le biais de subventions municipales. Gilles Rossary-Lenglet aurait pas exemple touché 20 000 euros entre fin 2014 et début 2015.

 

L'interview de Antton Rouget, journaliste d'investigation à Médiapart et auteur de l'article : 


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