Crise de l'agriculture : les politiques ligériens soutiennent le mouvement

Le monde agricole fait l'actualité, depuis le début de la semaine. D'après un sondage Odoxa-Backbone Consulting commandé par Le Figaro, 9 Français sur 10 soutiennent le mouvement de protestation paysan. Les élus locaux semblent aussi sur la même longueur d'onde.

A droite, les trois députés ligériens Sylvie Bonnet, Antoine Vermorel-Marques et Jean-Pierre Taite ont écrit à Gabriel Attal : "Monsieur le Premier Ministre, il y a urgence, écoutez et répondez à nos agriculteurs". Ils demandent au gouvernement, de verser des aides PAC, "toujours pas soldées pour des centaines d’agriculteurs de la Loire. Ainsi que divers dossiers de subventions promises et toujours non payées".

Mais aussi la fixation des prix avec l’application stricte des accords de la loi Egalim. "A ce jour des enseignes des grandes et moyennes surfaces imposent de -10 à -12% de baisse par rapport aux prix de l’an dernier sur des produits identiques", précisent les députés LR. Dernier point soulevé par le trio, les normes, sur lesquelles les députés LR exigent de vraies négociations.

Ils sont rejoints sur tous les points par la sénatrice communiste, Cécile Cukierman, qui appuie, "la loi Egalim doit être appliquée sans négociation. L’Etat doit être le garant d’une négociation des prix justes et rémunérateurs pour protéger les agriculteurs (...) Ce n’est pas l’inflation qui est responsable de cette situation, mais la soif insatiable des grandes et moyennes surfaces, sur le dos des agriculteurs et des consommateurs. Le "en même temps" du libéral Bruno Lemaire, qui un jour soutient le revenu et un autre demande la déflation des produits alimentaires doit s’arrêter pour réellement sauver notre agriculture".

Le sénateur socialiste Jean-Claude Tissot, demande, lui, la constitution d’une commission d’enquête sur la question des revenus agricoles et des relations commerciales agroalimentaires.