Climat : que préconise le dernier rapport du GIEC ?
Publié : 4 avril 2022 à 20h38 par Léa Dusson
Ce lundi, le troisième et dernier volet du rapport du GIEC vient d'être publié. Les détails.
Le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'évolution du Climat) vient de publier ce lundi son dernier rapport, comprenant notamment des solutions pour atténuer le réchauffement climatique. "Les cinq prochaines années sont critiques" met en garde le document d'une soixantaine de pages.
Parmi ces recommandations, le GIEC annonce qu'il faudrait réduire de près de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
Même si tous les pays respectaient leurs objectifs climatiques d’ici 2030, le réchauffement serait probablement supérieur à 1.5°C, au-delà de l’un des objectifs fixés dans l’Accord de Paris. C’est ce que souligne le troisième volume du 6e rapport d’évaluation du GIEC.
Toujours trop d’énergies fossiles
Ce nouveau volet rappelle que tous les secteurs d’activité ont la possibilité de réduire considérablement leurs émissions.
Autre constat, même si le coût des énergies renouvelables a considérablement baissé et si leur déploiement s’est accéléré, cela n’a pas permis de réduire les émissions venant des combustibles fossiles.
À elles seules, les infrastructures d’énergie fossile existantes ou déjà planifiées conduisent à un réchauffement supérieur à 1,5 °C.
Dans le secteur de l’énergie, plusieurs transitions majeures s’imposent : réduction substantielle de l’utilisation des combustibles fossiles, déploiement des sources d’énergie à faibles émissions, efficacité énergétique, économies d’énergie…
Dans l’industrie, le défi ne sera relevé qu’en combinant toutes les options d’atténuation, parmi lesquelles : efficacité énergétique, flux circulaires de matériaux, nouveaux processus de production utilisant de l’électricité, de l’hydrogène…
Les solutions axées sur la demande et les technologies à faible émission de GES peuvent réduire les émissions du secteur des transports dans les pays développés et limiter la croissance des émissions dans les pays en développement.
Les scientifiques s’intéressent également à l’évolution du modèle agricole, au captage de CO2 (puits de carbone naturels ou technologiques) ou encore à l’organisation de la ville…
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