Budget de la Sécu : les motions de censure débattues ce mercredi

Publié : 9h45 par Clémence Dubois Texereau

Michel Barnier
Crédit : Photo Facebook

Le début des débats est prévu à 16h.

Les deux motions de censure, déposées par le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement national, examinées dès ce mercredi 16h dans l'hémicyle de l'Assemblée nationale. Elles ont été déposées suite au recours au 49.3 de Michel Barnier pour faire passer le budget de la sécurité sociale. 

Celle du NFP sera examinée en premier, le RN a d'ores et déjà annoncé qu'il voterait la motion de censure de la gauche. On le rappelle, il faut 289 votes pour faire tomber le gouvernement, qui via le 49.3, a engagé sa responsabilité. 

Michel Barnier, invité de TF1 et France 2 ce mardi soir, a lui estimé qu'un "réflexe de responsabilité" était "encore possible" avant le vote des députés. 

Que pensent les députés de la Loire ? 

Certains ont d'ores et déjà donné leur point de vue. Le député socialiste stéphanois Pierrick Courbon a lui indiqué qu'il voterait la motion de censure.

La députée LFI de Saint-Etienne Andrée Taurinya elle n'a pas clairement exprimé son vote mais évoque un "gouvernement qui tombera" dans plusieurs posts sur X, anciennement Twitter. 

Le Président des Républicains dans la Loire et député, Jean-Pierre Taite a lui pris la parole sur Facebook : 

"Nous perdons plusieurs semaines voire plusieurs mois. On devait s'écouter et s'entendre au-delà de nos étiquettes politiques. Un grand nombre des députés étaient d'accord pour des compromis. (....) Nos entreprises vont être en difficulté, nos commerçants, nos artisans, le pouvoir d'achat.C'est désolant"

 

Est-ce déjà arrivé ? 

En France, on ne recense qu'une seule fois où une motion de censure a été adoptée. Ca remonte à 1962. Le gouvernement Pompidou avait alors été renversé sous la Présidence De Gaulle qui avait alors dissout l'Assemblée. 

Mais cette fois-ci, le scénario ne sera pas le même et pour cause : la dissolution de l'Assemblée n'est pas possible en raison des législatives anticipées de juin dernier. Il faut un an avant de pouvoir à nouveau la dissoudre. 

Par conséquent, Emmanuel Macron n'aura d'autre choix que de nommer un nouveau Premier Ministre qui devra alors reformer un gouvernement. 


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