BAC, CPU : les raisons de la baisse de l'insécurité à Roanne

Le chiffre pour 2023 ne sera connu que jeudi, mais le préfet Alexandre Rochatte a spoilé sa conférence de presse sur les chiffres de la délinquance dans la Loire : les données sont à la baisse à Roanne. Et cela coïncide avec le retour d'une Brigade anti-criminalité dans la sous-préfecture début 2023. En décembre dernier, une seconde équipe est même venue en renfort pour permettre une couverture complète 7 jours sur 7 et ainsi lutter plus efficacement contre la délinquance.

En visite à Roanne, le préfet de la Loire est passé par le commissariat pour rencontrer les membres de la BAC. Il était auparavant passé par le Centre de Protection Urbain (CPU), le centre opérationnel de commandement qui scrute les images de vidéosurveillance produites par près de 300 caméras à Roanne et au Coteau. Un recrutement est en cours pour porter les effectifs à quinze agents afin de tirer pleinement profit de ces images pour demander des interventions ou fournir les bandes en cas de réquisition par la justice – plus de 500 demandes chaque année. Le maire Yves Nicolin était présent pour accueillir Alexandre Rochatte et lui expliquer la stratégie de la Ville de Roanne en matière de vidéosurveillance ; l'édile entend porter le nombre de caméras à 400 et équiper les nouvelles d'infrarouge afin de pouvoir mieux exploiter les images nocturnes. La commune a investi quatre millions d'euros dans le dispositif depuis son lancement en 2015.

Le préfet de la Loire a souligné la complémentarité entre la vidéosurveillance assurée par la police municipale et les interventions sur le terrain de la BAC, et plus largement de la police nationale et de la gendarmerie.