Paris FC-ASSE : 4-2, la passe de neuf au terme d'un match dingue

Un match intense

A peine 20 petites secondes de jeu qu'Ibrahima Wadji inscrit déjà le premier but de la rencontre. Sur un bon centre, délivré par Nkounkou sur le côté gauche, le Sénégalais touche le ballon d'une talonnade tout en finesse pour marquer son neuvième but de la saison. Les Parisiens ne vont pas tarder à réagir, avec un autre centre, venu de la droite cette fois. Guilavogui offre un bon ballon à Pierre-Yves Hamel qui passe devant Saïdou Sow pour débloquer son compteur de buts cette saison. Bis repetita à la 32ème minute, mais d'un centre dans la profondeur venu de la gauche cette fois. Jonathan Iglesias profite à nouveau du marquage trop lâche de Saïdou Sow pour permettre au Paris FC de prende l'avantage. Une domination de courte durée puisque trois minutes plus tard Ibrahima Wadji manque sa tête mais pas Niels Nkounkou qui catapulte le ballon dans les filets. Sauvé par un sublime arrêt de Larsonneur à la 45ème minute, les verts repartent au vestiaire sur un score nul : 2-2. 

Nkounkou, l'homme du match 

C'est de Niels Nkounkou que vient la lumière dans cette rencontre. Après un début de second mi-temps un peu plus poussif des verts, l'ailier gauche voit le gardien parisien, Vincent Demarconnay, loin de ses cages. A 45 mètres, excentré à gauche, il frappe et marque un but extraordinaire qui vient parfaitement se glisser entre les gants de Demarconnay et son poteau gauche à la 63ème. Six minutes plus tard, Mathieu Cafaro porte le ballon sur une trentaine de mètres sur son côté droit, crochète dans la surface de réparation et provoque un penalty. Jean-Philippe Krasso se charge de le transformer. Les verts font le break et le score en restera là : 4-2. Dans un match d'une grande intensité qui a profité aux attaques, les verts ont regné en maitre face au club de la capitale. Ils enchaînent un neuvième match sans défaite et une deuxième victoire de rang. Onzième et avec maintenant huit points d'avance sur le premier relégable, les verts peuvent commencer à souffler, loin de l'époque pas si lointaine où ils trainaient à la dernière place de Ligue 2.