Nouvelles mobilisations contre la réforme dans la Loire ce lundi

Mise à ce jour ce lundi : De nouveaux rassemblements ont été annoncés ce lundi 20 mars. Le premier se tiendra ce matin, à Saint-Just-Saint-Rambert, où des militants CGT seront sur le marché pour distribuer des tracts. Ils reprochent au député de la circonscription, Dino Cinieri, d'avoir fait volte face et de ne pas avoir clairement indiqué s'il voterai ou non, une motion de censure. Et puis ce lundi soir, à Saint-Etienne, les jeunes communistes de la Loire appellent à une nouvelle manifestation à 19 heures, au départ de la place de l’Hôtel de Ville.

La réaction de l'intersyndicale ligérienne ne sait pas fait attendre après l'utilisation ce jeudi du 49-3 par le gouvernement. Dès ce samedi 18 mars, trois mobilisations sont prévues dans le département de la Loire pour protester contre le vote de la réforme des retraites et son passage en force. 

A Roanne, la manifestation partira à 10 heures de la gare pour aller en direction de l'Hôtel-de-Ville. A Saint-Etienne, le cortège se réunira à 10h30 devant la Bourse du Travail pour marcher jusqu'à la place Jean Jaurès. Enfin, un rassemblement est prévu devant la Ruche des Citoyens de Rive-de-Gier à 11h. 

Pour varier le rythme d'actions, les syndicats ont également prévu d'organiser une 9e grande journée de mobilisation ce jeudi 23 mars. Plus de détails sont à venir ces prochains jours. 

Des mobilisations syndicales pour canaliser la colère

L'effet de choc vécu par les manifestants suite à l'annonce de l'utilisation du 49-3 par la Première ministre, Elisabeth Borne, à suscité une colère qui s'est propagée sur tout le territoire hier soir. De nombreuses villes de France ont connu des débordements et Saint-Étienne n'y a pas échappé. Une situation que déplore Corinne Mondon, secrétaire générale de l'UD 42 UNSA : "On a alerté le gouvernement sur les risques d'une telle manœuvre. Le 49-3 est un déni de démocratie qui a mis le feu au poudre. Hier soir, on a pu voir les conséquences. Maintenant on espère canaliser cette colère parce que si l'on échoue, il se peut qu'il y ait un cortège bis. Les manifestations de ce weekend sont là pour exprimer cette colère. Car plus on la contient, plus elle risque de se transformer en un volcan prêt à exploser violemment.", alerte la secrétaire générale. 

Selon les syndicats, plus de 70% de la population et 93% des salariés seraient toujours opposés à la réforme.