Nos madeleines de Proust : une librairie coopérative à Saint-Just-Saint-Rambert

Publié : 18 juillet 2024 à 12h15 par Amandine Rousset

Nos Madeleines de Proust

Crédit : Nos Madeleines de Proust

Elle a ouvert ses portes en septembre, et compte 15 bénévoles et 200 coopérateurs.

Mise à jour : L'activité salon de thé, un temps mise en suspens, devrait reprendre prochainement comme on peut le constater sur la page Facebook de la librairie 


Article initial


Un piano au fond de la salle, des tables pour prendre le thé et un espace lecture. Nos madeleines de Proust est une librairie salon de thé, avec une particularité : elle est coopérative. En d’autres termes, tout le monde peut faire partie de l’aventure en achetant une part, au prix de 30 euros. Isabelle Marcon, l’une des fondatrices, explique qu’il n’y a rien de plus simple. 



"Concrètement on rentre à la librairie et on demande un bulletin. Et puis aussi simplement que ça, on est inscrit comme coopérateur. Il y a plusieurs styles de coopérateurs : certaines personnes ne font que participer financièrement ; d’autres vont s’investir en donnant des petits coups de main, par exemple quand on fait du jardinage ou des travaux ; et puis il y en a qui intègrent des commissions."



Située à Saint-Just-Saint-Rambert, cette librairie salon de thé compte une quinzaine de bénévoles et plus de 200 coopérateurs. Henri est l’un d’entre eux et affirme se plaire ici. "Depuis le mois de juillet (2023 ndlr) je participe à la librairie. On a commencé par faire de la peinture et des travaux. On essaie aussi de tenir la caisse sans trop se tromper. (rires)"


Quid du nom ?


Nos madeleines de Proust a ouvert en septembre, à l’initiative de 3 amies. "On était 3 copines qui partageaient les mêmes goûts, la littérature, la culture en général et le thé et un jour on s’est dit : pourquoi pas créer un lieu où il y aurait les deux activités", explique Isabelle Marcon.



Le nom, les 3 femmes l’ont choisi ensemble : "Quand on a cherché le nom, on a cherché dans nos souvenirs et ce qu’on avait envie de véhiculer. Donc la madeleine forcément ça parle du goûter, Proust évoque la littérature. Et puis "Nos madeleines de Proust", car on se rend compte qu’on en a tous, et plein. Donc voilà, on a joué un peu sur les mots et puis on est arrivé à ça."



Amandine, la libraire, explique que le coin lecture est assez généraliste. On y trouve par exemple le prix Goncourt de cette année, mais aussi les dernières grosses sorties comme Un animal sauvage de Joel Dicker. Selon elle, par mois, ce sont 100 à 150 livres qui sont vendus.