GIEC : le sixième rapport alerte sur « l’urgence de mettre en place des actions plus ambitieuses » pour lutter contre le changement climatique

Une décennie cruciale

Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, le GIEC appelle il faudrait avoir réduit de 48% nos émissions de CO2 d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2019.

Le rapport souligne que « peu de politiques sont en place actuellement pour tenir cette promesse » ajoutant qu’il existe un « écart » entre les engagements pris et leur mise en œuvre. « Le changement climatique est une menace pour le bien-être de l'humanité et la santé de la planète. Il existe une fenêtre d'opportunité pour garantir un avenir vivable et durable pour tous, qui se ferme rapidement » met-il en garde.

Eviter d’aggraver la situation actuelle

La concentration de CO2 dans l'atmosphère est « la plus élevée depuis au moins 2 millions d'années » entrainant notamment une hausse de la température de 1,1°C par rapport à il y a 200 ans. Sans la mise en place de politiques plus efficaces, la barre des +1,5°C sera atteinte au cours du siècle et pourrait conduire à une hausse de 3,2°C en 2100.

Ce sont en particulier « les communautés vulnérables [...] des endroits et/ou communautés d'Afrique, d'Asie, d'Amérique centrale ou du Sud, des pays les moins développés, des petites îles et de l'Arctique, et globalement des peuples indigènes, des petits producteurs alimentaires et des ménages à faibles revenus » qui sont touchés par ce changement climatique. Environ 3,5 milliards de personnes sont impactées.

Pour remédier à ces différents problèmes, le GIEC a mis en avant la transition « des énergies fossiles vers des sources non ou peu émettrices en gaz à effet de serre », des efforts de sobriété, ou « la conservation d'environ 30 à 50% des terres des eaux douces et des océans de la planète. »