Gaël Perdriau intègre la direction du parti Les Républicains

Publié : 23 octobre 2019 à 15h39 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

Comme l'évoquaient nos confrères de TL7 et du Parisien ce mercredi matin, le maire de Saint-Etienne est nommé vice-président des Républicains.

Parmi les 6 vice-présidents

La nouvelle est tombée à la mi-journée après une conférence de presse de Christian Jacob, le nouveau président du parti de droite. Gaël Perdriau est nommé aux côtés de 5 autres vice-présidents : Frédéric Péchenard, Gilles Platret, Christelle Morançais, et des députées Valérie Bazin-Malgras et Virginie Duby-Muller. Selon le communiqué de l'élu stéphanois, il sera en charge des relations avec la société civile. Celui qui s'est déclaré candidat à sa succession samedi dernier se réjouit également de la confiance de Christian Jacob qui "reconnait son implication d'élu local et pragmatique."

Depuis désormais une dizaine d’années, nous avons disparu du débat public,

incapables de proposer des idées en phase avec les évolutions de la société.

Le communiqué de Gaël Perdriau dans son intégralité : Je remercie Christian Jacob pour sa confiance, en me nommant vice-président des Républicains, aux côtés de François Baroin et Jean Leonetti. En me confiant la préparation du projet et les relations avec la société civile, il reconnaît mon implication d’élu local et pragmatique, en tant que maire de Saint-Étienne, président de Saint-Etienne Métropole, président de la commission des affaires sociales de l’AMF, et président de la commission sécurité de France Urbaine, qui me met au contact des réalités vécues par nos concitoyens. Fidèle à mes convictions, je les porte désormais au cœur des Républicains en acceptant cette fonction, pour reconstruire une droite résolument républicaine, ouvertement sociale, fidèle aux valeurs héritées du Général De Gaulle et faisant de la responsabilité une des clefs de son action. Je souhaite une droite refusant toute compromission idéologique, tout compromis d'alliance avec l'extrême droite, rejetant les analyses identitaires et le glissement vers une société communautariste ne répondant pas à notre modèle universaliste républicain.Depuis désormais une dizaine d’années, nous avons disparu du débat public, incapables de proposer des idées en phase avec les évolutions de la société. En tournant le dos aux questions sociales et sociétales, nous avons pris le risque de nous déconnecter complètement des Français. Si nous voulons une démocratie responsable, les oppositions républicaines doivent être fortes et capables de porter des projets ambitieux, en ouvrant de vastes champs de réflexion sur les questions économiques, sociales et sociétales.Alors que le pouvoir redevenu centralisateur depuis 2017 prétend gérer la société à coups de dogmes, décrets et autres oukases, nous devons porter un autre modèle de société que celui de la vigilance, qui aura tôt fait de se transformer en société de la délation.Sinon, seuls les extrémismes perdureront pour s'opposer à Emmanuel Macron et son projet, dont on a du mal à comprendre les contours mais qui, jour après jour, met à mal la cohésion sociale et sape notre pacte républicain. Je suis pour une société de la responsabilité. Chacun doit pouvoir créer sa vie, dans le respect des lois de la République, en n'oubliant jamais que la solidarité doit permettre d'aider le plus faible, tout en lui assurant de redevenir, à terme, pleinement indépendant. La réflexion doit être désormais suivie de propositions concrètes qui restent fidèles aux valeurs humanistes de notre République. C’est le terreau populaire de mon territoire, la fierté et l’expérience de Saint-Etienne et des Stéphanois que je mets au service d’une refonte de la politique menée par les Républicains.Car au plus proche des habitants de Saint-Etienne, c’est pour eux et avec eux que je travaille depuis de nombreuses années et que je continuerai sans relâche, à créer une autre vision de l’action politique au service de tous.