JO : 7 athlètes ligériens reçoivent plusieurs milliers d'euros d’aides

Publié : 13 juin 2023 à 8h13 par Nicolas Georgeault

Les athlètes choisies par le département et le CDOS pour obtenir une aide
Les athlètes choisies par le département et le CDOS pour obtenir une aide
Crédit : Activ Radio

Au total, 60 000 euros sont distribués sept athlètes ligériens, soit 8 500 euros chacun. Le département et le CDOS, le comité départemental olympique et sportif de la Loire ont contribués chacun à la moitié de l’enveloppe.

Une aide financière précieuse

« Quand des champions ont ramené des médailles de Tokyo, on s’est dit qu’on pourrait les aider un peu plus » explique Jean-Yves Bonnefoy, l’adjoint aux sports au Département.  En échange de cette aide, les athlètes doivent participer chacun à trois évènements sportifs par an dans la Loire avec « un attrait supplémentaire pour les enfants que l’on vise en priorité si ça peut les aider à faire du sport » détaille l'élu.

Ces athlètes ne vivent pas ou difficilement de leur sport. Pour eux les aides sont importantes car ils passent « beaucoup de temps à chercher du mécénat » explique Axel Bourlon, le para-haltérophile. De l'argent octroyé par leurs fédérations respectives mais aussi auprès des sponsors privés. Axel Bourlon touche l’argent de la part de la Fédération Française Handisport mais aussi de marques. Les compétitions permettent aussi de gagner de l’argent : « ma principale rémunération c’est les primes de course. Mais on peut très bien se déplacer au bout du monde, casser son vélo et avoir payé le déplacement à ses frais sans avoir aucune rentrée. Pour assurer un minimum je donne quelques cours au STAPS de Saint-Etienne » raconte Arthur Forissier, qui pratique le triathlon cross. Pour la plupart les gains liés aux compétitions restent toutefois limités.

Sya Dembelé signe le contrat d'aide
Sya Dembelé signe le contrat d'aide
Crédit : Activ Radio

Soulager la charge mentale 

Les aides « soulagent mais ne couvrent pas dans la globalité » les 100 000 euros annuels que coûte son sport précise Axel Bourlon. Cette aide divisée en trois temps, une part maintenant, une autre en septembre et le reste en 2024, doit permettre aux athlètes de soulager leur charge mentale. « Je dois faire des études à côté, c’est très pesant psychologiquement, ça fatigue. Ça décharge le cerveau qui est un peu en surcharge en ce moment » témoigne la gymnaste Lorette Charpy.

Lorette Charpy signe son contrat d'aide
Lorette Charpy signe son contrat d'aide
Crédit : Activ Radio

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