Santé : l'hypnose pour accompagner les patients atteints du cancer
Publié : 28 juin 2017 à 9h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Maîtriser le stress et la souffrance psychologique des patients atteints de cancer est l'un des grands enjeux pour le corps médical. A Saint-Etienne, la Clinique Mutualiste a lancé en 2016 une étude sur l'impact de l'hypnose médicale chez les patientes souffrant d'un cancer du sein. Les résultats sont encourageants.
Une centaine de malades a donc bénéficié de séances avec le Dr Bruno Stimesse pendant lesquelles des méthodes leur étaient apprises : méditation, points d’acupuncture, stimuli des yeux... Des techniques utilisées notamment auprès des victimes d'attentat ou de choc psychologique. L'idée de cette "boite à outils" est d'accepter la situation mais surtout de mettre le patient dans les meilleures conditions avant une opération. Et c'est prouvé : la consommation d'antalgique post-opératoire diminue. Une deuxième étude, scientifique cette fois avec tirage au sort, vient de débuter avec 150 patientes. Résultat dans un an et demi.
En novembre 2016, le diagnostic tombe pour Anne, 38 ans. S’ensuivent 6 mois de chimiothérapie et une opération mi-juin entrecoupés de séances avec le Dr Stimesse. "L'idée que l'on puisse, nous agir, m'a beaucoup plu. C'est plus facile d'aborder une chirurgie quand on est acteur, plutôt que d'une façon passive. Maintenant je pratique régulièrement chez moi, cela m'apporte de la sérénité". La jeune femme qui se sent "très en forme", quelques jours seulement après son opération, est déjà tournée vers l'avenir : "il y a ces techniques et d'autres choses dans ma vie que j'essaie de modifier pour faire en sorte que ce soit la première et la dernière fois."
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Une boite à outils pour gérer ses émotions
Une centaine de malades a donc bénéficié de séances avec le Dr Bruno Stimesse pendant lesquelles des méthodes leur étaient apprises : méditation, points d’acupuncture, stimuli des yeux... Des techniques utilisées notamment auprès des victimes d'attentat ou de choc psychologique. L'idée de cette "boite à outils" est d'accepter la situation mais surtout de mettre le patient dans les meilleures conditions avant une opération. Et c'est prouvé : la consommation d'antalgique post-opératoire diminue. Une deuxième étude, scientifique cette fois avec tirage au sort, vient de débuter avec 150 patientes. Résultat dans un an et demi.
Le témoignage de Anne
En novembre 2016, le diagnostic tombe pour Anne, 38 ans. S’ensuivent 6 mois de chimiothérapie et une opération mi-juin entrecoupés de séances avec le Dr Stimesse. "L'idée que l'on puisse, nous agir, m'a beaucoup plu. C'est plus facile d'aborder une chirurgie quand on est acteur, plutôt que d'une façon passive. Maintenant je pratique régulièrement chez moi, cela m'apporte de la sérénité". La jeune femme qui se sent "très en forme", quelques jours seulement après son opération, est déjà tournée vers l'avenir : "il y a ces techniques et d'autres choses dans ma vie que j'essaie de modifier pour faire en sorte que ce soit la première et la dernière fois."
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