EXCLU : une Stéphanoise, infirmière en psychiatrie, témoigne sur ACTIV
5 mars 2018 à 6h25 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Un témoignage exclusif sur ACTIV, quatre jours après la publication de ce rapport épinglant le CHU de Saint-Etienne et plus précisémment l'accueil des patients en psychiatrie. Celui d'une habitante de Roche-la-Molière. Nolwenn travaille depuis huit ans comme infirmière en psychiatrie à l'hôpital Saint-Jean de Dieu, à Lyon. Aujourd'hui, elle pousse un cri du coeur face à la situation.
ll y a, certes, un manque de moyens humains et financiers, dit-elle, mais c'est tout le système de santé qui doit se remettre en question. Les conditions dénoncées dans le rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté ne sont pas propres uniquement au CHU stéphanois. Elle en a d'ailleurs fait violemment les frais il y a presque un an. Les précisions d'Anthony Verpillon
Neuf mois après son agression, Nolwenn aspire à une chose : tourner la page. Elle ne veut plus travailler dans ces conditions, pour un hôpital "déshumanisé", dit-elle. La jeune femme espère que son témoignage fera bouger les lignes. Elle a d'ailleurs entamé l'écriture d'un livre évoquant ces huit années passées en tant qu'infirmière en psychiatrie.
Nolwenn n'est pas surprise par le contenu du rapport publié la semaine dernière. Pour la jeune femme, il n'est pas seulement accablant pour l'hôpital stéphanois, mais pour tout le système de santé. Ce qui est choquant, en revanche, c'est la banalisation de la contention. Des patients attachés pendant sept jours sur des brancards ce n'est pas légal, explique-t-elle
Et Nolwenn d'appeler les médecins et les directions d'établissements à prendre leurs responsabilités. Les infirmières sont bien souvent - à tord - mises en première ligne souligne la Stéphanoise
Violemment agressée en plein service
ll y a, certes, un manque de moyens humains et financiers, dit-elle, mais c'est tout le système de santé qui doit se remettre en question. Les conditions dénoncées dans le rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté ne sont pas propres uniquement au CHU stéphanois. Elle en a d'ailleurs fait violemment les frais il y a presque un an. Les précisions d'Anthony Verpillon
"Je ne veux plus travailler pour un hôpital déshumanisé"
Neuf mois après son agression, Nolwenn aspire à une chose : tourner la page. Elle ne veut plus travailler dans ces conditions, pour un hôpital "déshumanisé", dit-elle. La jeune femme espère que son témoignage fera bouger les lignes. Elle a d'ailleurs entamé l'écriture d'un livre évoquant ces huit années passées en tant qu'infirmière en psychiatrie.
Un rapport pas surprenant à ses yeux
Nolwenn n'est pas surprise par le contenu du rapport publié la semaine dernière. Pour la jeune femme, il n'est pas seulement accablant pour l'hôpital stéphanois, mais pour tout le système de santé. Ce qui est choquant, en revanche, c'est la banalisation de la contention. Des patients attachés pendant sept jours sur des brancards ce n'est pas légal, explique-t-elle
Et Nolwenn d'appeler les médecins et les directions d'établissements à prendre leurs responsabilités. Les infirmières sont bien souvent - à tord - mises en première ligne souligne la Stéphanoise